Agir contre la délinquance
A Mondoubleau, en janvier, une démarche partenariale et solidaire vient d’être mise en place entre la gendarmerie et cinq volontaires référents.
Le principe est simple, faire baisser la délinquance dans une démarche de participation citoyenne en lien avec la protection de l’environnement.
Jean-Jacques Gardrat, maire de Mondoubleau, se félicite de ce nouveau dispositif.
«Le 1er juillet dernier, nous avons organisé une réunion publique en présence de la gendarmerie afin d’expliquer ce dispositif, mis en œuvre entre la commune, les forces de sécurité et l’Etat et déjà en service dans 17 communes du sud du département depuis 2009», expliquait le maire, devant un parterre d’élus et d’habitants, en présence du Procureur de la République, du colonel de gendarmerie du département et de M. le Préfet de Loir-et-Cher. La signature de ce protocole de participation citoyenne est une première dans le Vendômois. «Cette action vient compléter la vidéo-protection mise en place sur la commune», précisait Jean-Jacques Gardrat.
Fondée sur la solidarité de voisinage, la participation citoyenne vise à encourager à participer à sa propre sécurité dans son cadre de vie, et à développer un comportement de nature à mettre en échec la délinquance.
«Améliorer la sécurité, c’est pour nous un enjeu. Et c’est pour ça qu’il convient aujourd’hui, comme toujours, d’inclure les citoyens. C’est également envisager que nous avons tous un bien commun, cette sécurité», soulignait le colonel Chuberre.
La délinquance évolue, aujourd’hui plus qu’hier, cette criminalité est externe à la commune et même à l’arrondissement. Elle se déploie également au cœur des foyers à travers de nouveaux outils comme la cyber-criminalité, nouveau fléau que la gendarmerie traite.
«Nous devons en permanence nous remettre en question et c’est pourquoi revenir aux fondamentaux en y associant au travers de ce protocole la participation des habitants est une bonne chose», poursuivait le colonel.
Et puis cela permet aussi de rajouter du lien social, de créer de la communication, finalement les habitants se rapprochent et se parlent.
Cinq référents ont pu signer une charte, ils seront dorénavant en contact avec la gendarmerie.
«Ces volontaires veillent, mais ne surveillent pas, ils font attention à l’autre. Ils sont vigilants mais ce ne sont pas des vigiles. Ils alertent la gendarmerie mais ne la remplacent pas. Chacun à sa place, le métier de gendarme est exercé par des gendarmes», prévenait le colonel Chuberre.