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Edito de décembre 2018 : La plus belle déclaration d’amour de l’humanité

Photo Alex Edito

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme fêtera, le 10 décembre, ses 70 ans. En 1948, suite à la Seconde Guerre mondiale, l’Assemblée générale des Nations Unies constituée des 58 Etats Membres de l’époque adopte cette déclaration de 30 articles au Palais Chaillot à Paris. Un idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion ou d’opinion politique. Il est effectivement utile de lui rendre hommage car encore trop d’humains dans le monde ignorent leurs droits.

 

En effet, si l’influence de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est partagée dans le quotidien de nos sociétés démocratiques, on constate la montée d’un nationalisme hostile avec ce petit air de racisme ambiant, de xénophobie, d’antiféminisme et de discrimination. Le mépris des droits de l’homme ont conduit et encore aujourd’hui, à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et que la plus haute aspiration de l’humanité est bien que les êtres humains soient libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère. Il est donc urgent pour se reconnecter à l’universalisme et contrer les tendances au repli sur soi de mettre la dignité humaine et les libertés fondamentales au centre des discussions et de rappeler les valeurs universelles portées par cette déclaration pour poser les fondations d’un monde plus juste.

 

C’est pourquoi certains souhaiteraient même que les droits de l’homme puisse demain s’exprimer en «droits humains» car n’oublions pas que depuis sa naissance, la majorité des violations des droits touche les femmes et les enfants. La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948 s’est inspirée de la Déclaration de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui excluait les femmes, «non douées de raison» pour le mâle du XVIIIe siècle! D’ailleurs, le français est la seule langue au sein des langues officielles aux Nations Unies où le mot «homme» prête à confusion. Les mots ont en effet un sens, une valeur et une histoire pour ne pas oublier non plus, le plus d’un milliard d’entre elles dans le monde qui ne sont pas protégées par la loi si elles venaient à subir des violences dans leur foyer.

 

Bien que ses promesses doivent être encore pleinement réalisées partout et en tout lieu, le simple fait que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ait résisté à l’épreuve du temps démontre l’universalité de ses valeurs pérennes d’égalité, de justice et de dignité humaine. A la fin novembre, en Suisse, le Conseil de Genève des Droits de l’Homme et de la Justice appelait le gouvernement français à répondre aux demandes des «Gilets Jaunes» en s’abstenant de toute répression du droit de manifestation et de réunion pacifiques garanti par le droit international. C’est un comble pour le pays des droits de l’homme mais il est bon parfois, de rappeler ses principes pour ne jamais les oublier.

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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