Edito de septembre 2020 : Cluster ou foyer ?
Ce terme anglais désigne un groupe et renvoie, dans ce contexte sanitaire, à un regroupement de cas dans une région ou territoire donné. En français, cela donne un « foyer » tout simplement et chacun comprend ce que l’on veut dire. Cet anglicisme est principalement utilisé par les épidémiologistes car cette discipline scientifique vient des États-Unis et qu’il est donc privilégié dans le milieu médical. Le terme précis en Français, plus que foyer, serait même « agrégat spatio-temporel », terme très technique et pour le coup incompréhensible. Alors pourquoi ne pas opter définitivement pour foyer, ce qui serait bien plus parlant et aurait plus d’impact étant donné sa dimension familiale.
D’ailleurs, la hausse de foyers et donc de personnes infectées par le coronavirus est-elle liée à l’augmentation des tests, hier absents, aujourd’hui qui pullulent ? La contamination semble augmenter inexorablement… Chaque jour, les médias nous comptabilisent le nombre de cas en hausse constante. Lors du confinement, c’était le nombre macabre des décès, aujourd’hui ce sont les infectés qui pour la plupart et heureusement n’ont aucun symptôme. C’est le signe d’une circulation active du virus et les tests qui enfin se généralisent le confirment. Les hospitalisations restent stables et le nombre de décès liés à la Covid continue pour sa part à baisser, on peut s’interroger, même s’il faut rester prudent sur ces chiffres qui peuvent ou veulent faire peur. Il me semble que nous n’échapperons pas à cette contamination. Gardons bien sûr les gestes barrière présents, le masque et gel alcoolique ainsi qu’une distance raisonnable avec nos aînés. Mais ne dit-on pas également que la peur n’évite pas le danger et que malgré l’accélération des transmissions, inévitable car la Covid-19 est enfin testée à grande échelle, la vie doit continuer, « Show must go on » comme diraient nos amis anglais !