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Edito de janvier 2021 : Vos jours d’après

photo alex pour edito depuis mai 2019 1 1 1 L’année est déjà (enfin) terminée et nous aura privés de tant de choses. On tourne une page, même si 2021 reste encore dans l’incertitude, des vœux pour que demain un monde meilleur se construise, rêve indispensable pour ne pas devenir fou. Que ferons-nous après le Coronavirus ? Ce satané virus sera un jour derrière nous, un monde rêvé sans masque, des retrouvailles, des embrassades sans entraves, revivre normalement en somme, d’amour, de liberté et de fête. Puis aller à un concert, danser au milieu des gens, serrer un être cher dans ses bras, redevenir insouciant, parler à autre chose que son écran d’ordinateur, boire un verre ou un café à une terrasse, reprendre la vie sociale avec ses imprévus joyeux et modestes à l’heure et au moment que l’on souhaite…

 

Rêver de pouvoir dire à ses enfants qu’ils ont connus la fin de l’ancien monde, celui qui ne réfléchissait plus, qui se fracassait contre un mur. Et qu’aujourd’hui ils connaîtraient un autre monde, bien meilleur où l’humain se serait enfin réveillé et qu’il s’apercevrait qu’il fait partie d’un tout, que la vie est un équilibre et qu’il a pris conscience de ne pas être le centre de l’univers. Un peu comme la Norvège qui est la championne de la morale climatique avec, par exemple, plus de 50% de son parc automobile qui roule à l’électrique, un pays de rêve au demeurant ! En décembre, seule ombre au tableau idyllique des fjords enneigés de cartes postales, la Cour Suprême à Oslo a affiché sa volonté d’attribuer 136 nouvelles licences d’exploration pétrolière dans l’Arctique, contrant ainsi les organisations environnementales. Un double langage, des vertus écologiques et en même temps une politique extrême d’exploitation du pétrole sur laquelle repose en partie son économie, notamment en mer de Barents faisant fi de la justice environnementale et de ses engagements liés à l’accord de Paris sur le climat.

 

Un après covid finalement où il ne faut pas trop compter sur une économie mondiale plus solidaire… Alors cet après sera ponctué de ce que l’on aimera tous faire individuellement et tout de suite : des retrouvailles extrêmes, des embrassades, des concerts lives,  des activités en groupe ou en association, la fête sera reine et le partage et l’amour seront rois. Pour ma part après la Covid-19, je prendrai entre autres plaisir à lire le journal à la table d’un café, à manger au restaurant avant d’aller danser. Après  la Covid-19, je serai sûrement saoul, au sens propre et figuré, soif de la vie et de rire jusqu’à en perdre la tête !

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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