Exposition de mangas chez Laurent Potier
Depuis sept ans, elle réalise des dessins de mangas. Cela veut dire qu’elle a passé la moitié de sa vie sur le sujet, puisqu’elle n’a que quinze ans. Aalliyah dessine, comme l’ont fait quelques uns de ses ascendants.
Dans le style japonais, la jeune lycéenne du Ronsard à Vendôme se régale à exprimer les visages aux grands yeux, au petit nez à peine marqué d’un point, à la bouche qui fait toute l’expression du personnage. Elle ne créé pas encore de véritables mangas, mais travaille plutôt, pour l’instant, sur l’image unique, colorisée, destinée à l’illustration.
Quoique «j’ai bien commencé à écrire quelques scénarii, mais cela n’est pas encore abouti», explique-t-elle, en mentionnant les différentes catégories de mangas qui existent : shojo (pour les jeunes filles), shonen (plus dynamiques, plutôt destinés aux garçons) et seinen (scénarii pour adultes).
Traits fins à l’encre, proportions des corps, morphologie et attitude caractéristiques du genre, intéressent Aalliyah, qui remplit des feuilles dès qu’elle est disponible. Elle présente ici un échantillon de ce travail, encadré ou non, qui restera accroché jusqu’à la fin du mois d’octobre au sein de la bijouterie-joaillerie de Laurent Potier, rue de Marie de Luxembourg.