Jusqu’à la dernière cartouche…
Trois passionnés d’histoire locale, Michel Breton, Octavie Gérard et Jean-Paul Caley sortent à compte d’auteur un essai sur Oucques et le Loir pendant la guerre de 1870.
Une histoire qui débute grâce à
Il suffit de peu d’éléments finalement pour que naisse un livre, de la curiosité, des recherches et de l’envie en somme. Ce curé, un temps professeur de dessin à l’institut Notre-Dame-des-Aydes à Blois, est un artiste, ce qui explique sûrement le bas-relief qu’il a sculpté à partir du célèbre tableau d’Alphonse de Neuville «Les dernières cartouches» représentant l’acte héroïque des troupes de marine du commandant Lambert, retranchées dans l’auberge La Maison Bourgerie à Bazeilles (Ardennes) et qui tirent leurs dernières cartouches entourées des Bavarois. Cet essai reprend donc les faits historiques locaux de cette courte guerre qui dura six mois et montre les liens familiaux et économiques qui unissaient les cantons. «Les Oucquois entendaient comme les habitants de Vendôme le bruit des canons qui tiraient dans la forêt de Marchenoir, autant que les gens de Morée, réfugiés sur les hauteurs du bois de Saint Claude voyaient les flammes jaillirent des bouches des canons prussiens postés près de la Tour de Fréteval» poursuit Jean-Paul Caley. Et de conclure que cette histoire, ces histoires, c’est notre patrimoine commun.
«La guerre FRANCO-PRUSSE 1870-1871» «Oucques et le Loir au coeur de la stratégie» – Format A6 -68 pages.
Renseignements : octavie12@orange.fr