La tenue vestimentaire début 1960 à l’école
«Héritage du passé, j’ai retrouvé dans une armoire de mes parents, ma blouse d’école bien pliée et rangée!
«Mes parents nés en 1922 et 1923 gardaient tout à Morée à la ferme de Girondin comme tout le monde d’ ailleurs ! Cela peut encore servir ! Il manque d’ailleurs des boutons qui ont dû être réutilisés sur d’autres vêtements. L’économie est partout.
Ce vêtement en coton était porté par tous, même l’instituteur ou institutrice. Une couleur non salissante, deux grandes poches pour y mettre un mouchoir en coton blanc ou le populaire à carreaux blanc et violet.(peut être un mouchoir de Cholet), le célèbre rectangle papier plié dans un film plastique n’existait pas. Il y avait des «tonnes» de mouchoirs à laver chaque semaine.
Les vendeurs ambulants passaient dans toutes les campagnes avec leur camion avant la rentrée. Ils vendaient le brodequin en cuir munis de crochets et lacets pour l’hiver, puis des sandales en cuir pour les beaux jours. Les premières «basket» à semelles de crêpe n’émergent qu’après.
Vers 1965 apparaît la blouse de nylon, légère, facile à laver et qui sèche très rapidement. C’est la fin des usines textiles dans le Nord de la France et ailleurs. Mon père n’arrive plus à vendre sa laine de mouton.
Mon cartable en vrai cuir se passait au fil du temps entre frère et sœur. On ne rachète pas de cartable chaque année ! L’économie va jusqu’à le réparer comme cette pièce de cuir recousue par mon oncle Robert bourrelier de métier à Selommes 41. Il était étanche à la pluie lors du trajet à vélo (4kms matin et soir par tous les temps)
Bonne rentrée à tous !»
Jean François Breton
Vendômois