Vous avez des trésors végétaux autour qui méritent d’être connus et goûtés sous forme de vin et de tarte.
« Avant l’arrivée de la pomme et de la poire, la nèfle européenne (âpre) et la corme (beaucoup plus agréable), étaient deux fruits locaux consommés. Ce vin de cormier est exquis, à mon avis, celui de chêne fait ressentir un goût de tanin. Mais attention, on n’y met pas les glands qui sont toxiques.
Le cormier de Morée existe sur le cadastre de Napoléon et a connu la guerre de Napoléon à la Houssaye ! Bravo aux responsables du cadastre de l’époque qui ont su y figurer les arbres ! Il est le 6e de France connu avec ses 3 mètres de circonférence, à 1.30 mètre du sol (norme européenne). C’est un arbre à croissance lente de grande qualité, un des bois les plus chers de France. Il servait à faire des outils robustes comme des manches, des rabots de menuisier, des aiguilles de roue de moulin. Ce menuisier de Morée en connait bien sa valeur !
Ailleurs, à Courtiras, sur Vendôme, un sujet de 30 ans seulement, produit déjà une belle quantité. La plupart des randonneurs le remarquant pensent d’ailleurs… et à tort, que ce sont des poires… »
