Les artistes du vendômois à la chapelle Saint-Jacques
Du 14 au 23 juillet, l’association des artistes du Vendômois exposent à la chapelle Saint-Jacques à Vendôme avec comme invités Giovanni Scarciello et Ludovic Ivens.
Giovanni Scarciello
Si son métier d’origine est soudeur-chaudronnier, il a toujours eu une activité de peintre, essentielle pour lui. Des toiles le plus souvent non figuratives, d’où jaillissent des forces et une dynamique particulièrement colorées.
La rencontre avec les œuvres de César et d’Arman est un moment déterminant : il opère alors un virage essentiel, prend le risque d’abandonner son métier pour devenir un véritable sculpteur sur métal.
Depuis plus de vingt ans, il est en recherche constante pour continuer à perfectionner son art et se renouveler.
Fleurs, animaux, personnages, bateaux, mais aussi abstraction. Il trouve souvent son inspiration dans l’art africain, dans l’actualité, d’où la récente série des robots.
Du mobilier d’intérieur et de jardin, des petits formats et des pièces monumentales, des villages en métal et bois flotté et des T’Art’empions qu’il conçoit et réalise en duo avec Sophie Delpy, céramiste, sa démarche est en constante évolution. Ses créations conjuguent sa parfaite connaissance des techniques avec sensibilité, force, tendresse et bien souvent humour.
Il a reçu de nombreux prix dont la médaille d’argent à la Biennale de Lyon, la médaille d’or au Salon International de Lyon, le 1er prix de sculpture au Salon d’Art de La Rochelle.
Ludovic Ivens
Né en France à Salon de Provence dans les Bouches-du-Rhône, Ludovic Ivens habite depuis plus de 35 ans dans sa ville de cœur qu’est Vendôme.
De formation, il est projeteur en architecture, métier qu’il adore et qu’il pratique toujours. Jouer avec les espaces, les volumes, les couleurs, c’est passionnant et enrichissant selon Ludovic Ivens.
Il a découvert le plaisir de la peinture il y a 7 ou 8 ans, suite à un changement philosophique sur le sens de sa vie. Il revendique sa méconnaissance technique et culturelle en terme de peinture,« C’est de l’empirisme à l’état pur, j’essaie des techniques, je tâtonne et cela me permet d’être vierge de toute influence ». Ludovic peint exclusivement à l’acrylique sur toile. « J’ai deux grandes familles de styles et d’état d’esprit lorsque je crée, le premier lorsque je peins je suis comme en état de transe et le résultat est tribal ou ethnique et le second est plus cérébral, il me rappelle une partie d’échec et le résultat est plus géométrique plus structuré ».