“Lumière, Eclat et Transparence”
Dès l’origine, la biennale d’Art de Ruillé-sur-Loir a trouvé dans les cloîtres de la Communauté des Soeurs de la Providence, un écrin de choix, puisant son inspiration dans la richesse patrimoniale de la vallée du Loir.
Pour la 10e édition, caressant le tuffeau, jouant dans les vitraux de la chapelle, se reflétant sur les eaux du Loir, c’est la lumière qui guidera les pas des visiteurs et ce sont les vitraux de la chapelle qui ont inspiré le thème.
Les créateurs
L’exposition réunit les oeuvres d’une quarantaine de créateurs d’excellence autour de la lumière, de l’éclat et de la transparence.
Qu’ils soient designers, stylistes, peintres du métal, maquettistes, laqueurs, lumigraphes, modélistes, verriers, tous professionnels des métiers d’art, ces créateurs révèlent les mystères de la matière. Ainsi, verre, métal, pierre, perles, strass, sequins, laque, bois, nacre, écaille, plumes, oeuf d’oie, émail, fils, porcelaine, papier, rubans entremêlés, dentelle… métamorphosés par leurs maîtres, illuminent le cloître du couvent.
Please Touch, une étonnante machine à toucher…
Le visiteur est invité à caresser le bois et le verre, déclenchant ainsi des séquences vidéo et sonores, des projections d’images, des mécanismes ou des jeux de lumière autour du triptyque «Homme-Matière-Outil».
Invité d’honneur : Musée de la nacre
Abrité dans une ancienne usine du XIXe s., le musée de la Nacre et de la Tabletterie de Méru (Oise) s’efforce de conserver et de mettre en valeur un artisanat local autrefois florissant. Les métiers de boutonnier et de tabletier, sont porteurs d’une tradition pluri-séculaire du travail de la nacre et de matières semi-précieuses (corne, écaille, ivoire, os, bois exotiques). www.musee-nacre.com
Pour la 10e édition de la biennale : hommage aux Soeurs de Ruillé
Les vitraux vivent et s’expriment selon la saison, le moment de la journée, la clarté de l’instant. Depuis le XIXe s., les images véhiculées par les 250 m2 de verre translucides de la chapelle du couvent racontent la Bible.
C’est en 1854 que les carmélites se lancent sans compétence ni expérience dans la fabrication des vitraux de leur chapelle. Leurs productions sont jugées si brillantes qu’elles donnent naissance à un atelier unique en son genre : la fabrique des vitraux peints du Carmel du Mans.