«N’oublies pas mes petits souliers…»
Jean-François Breton, ancien horticulteur vendômois, se remémore...
Héritage de cette paire de chaussures datant de l’entre deux guerres portée par mon père agriculteur. Elle a une semelle de bois de hêtre , un cuir épais, des crochets en laiton et des lacets taillés à la main en cuir. Très inconfortable car la semelle de bois est rigide, les journées étaient pénibles.
Avant la chaussette, on s’enveloppait le pied d’une bande de toile de jute qui pouvait être issue d’un sac à patates ou sac de blé : nommée chaussette russe. Pour l’hiver, on pouvait compléter avec une garniture de paille souple comme de l’orge ou avoine. Il était posé des fers sous la semelle ainsi que des bandes de cuir de récupération pour limiter l’usure du bois.
Les enfants portaient la même chose pour aller à l’école.
L’histoire ne dit pas si elles étaient le 24 décembre au soir au pied du sapin…