Vous avez demandé la police ?
A Vendôme, le commissariat rassemble un effectif de 51 policiers. Circulation, délinquance, trafics… les domaines d’intervention ne manquent pas.
Le poste de police vendômois couvre quatre autres communes : Saint-Ouen, Meslay, Naveil et Areines, soit un bassin d’environ 25 000 habitants et des grands axes routiers à couvrir, comme la RN 10, la route de Blois ou celle du Mans… Rencontre avec le commandant Philippe Bissieux, responsable du commissariat de Vendôme.
Le Petit Vendômois : 51 policiers c’est beaucoup et peu à la fois ?
[blockquote style=”2″]Cdt Philippe Bissieux : La zone urbaine veut que nous ayons 24h/24 un service ouvert. Sur les effectifs globaux du commissariat, nous disposons de 11 policiers affectés uniquement à la nuit. En journée, et par roulement, 18 fonctionnaires sont divisés en deux brigades, qui tournent pour assurer un service 365 jours par an. Un chef de poste est présent, de jour comme de nuit, pour assurer l’accueil téléphonique, contacter l’équipe en patrouille et surveiller les gardes à vues, même si ces dernières se font de plus en plus rares. C’est un poste-clé dans l’organisation, et ce dès l’appel au 17 qui permet en parallèle au chef de poste d’assurer la coordination avec les policiers sur le terrain. Je rappelle que la mission principale de la police est la protection des personnes et des biens, ainsi que le respect de l’ordre public. [/blockquote]
LPV : Aux côtés de police-secours, qui intervient et qui enquête ?
[blockquote style=”2″]C.P.B. : Les brigades ne font pas d’enquête, elles interpellent, dressent les procès verbaux, mais le suivi est assuré par deux unités judiciaires. D’abord la Brigade de sureté urbaine – les seuls policiers en civil pour des procédures complexes -, ensuite le Groupe de sécurité et de proximité pour des affaires susceptibles d’être traitées plus rapidement. Chaque matin, nous nous réunissons, et passons en revue avec les deux capitaines les événements de la veille. Par ailleurs, nous disposons d’un logiciel répertoriant systématiquement toutes les mains courantes, toutes les interventions et tous les contrôles routiers qui ont eu lieu la vieille. Chaque policier dispose d’un résumé très précis. Autrefois, la main courante s’établissait localement, désormais, elle remonte à la direction centrale, aux statistiques nationales. Une grosse partie de notre travail est également le renseignement, de manière à regrouper le maximum d’informations qui pourraient permettre de recouper des affaires. Il faut savoir, en effet, que si la police de Vendôme s’occupe évidemment de la délinquance locale, elle est aussi confrontée de plus en plus à la délinquance itinérante, en provenance notamment de la région parisienne.[/blockquote]