BdBoum et l’effet Papillon : 7.315 € pour Debra France
Pour la sixième année consécutive, La Caisse d’Épargne Loire-Centre, en partenariat avec l’équipe de BdBoum et avec plusieurs des artistes présents au festival de Blois, a consacré un moment à une vente aux enchères à destination d’une association caritative. Si les cinq ventes précédentes ont réuni 29.000 euros, la dernière, à La Halle aux grains, sous le contrôle de Me Aymeric Rouillac, commissaire-priseur, a permis de récolter 7.315 euros, pour 56 œuvres vendues (sur une base départ à 50 euros et même 10 pour certaines), au profit de l’association Debra France. Avec un record à 1.500 euros pour une aquarelle de Nob, «Mamette et ses papillons», suivi d’une enchère, à 550 euros, pour une pièce de l’artiste local Cheret, «Rahan apprivoisant les papillons».
L’association Debra France, qui avait encadré l’exposition «L’effet papillon, un autre monde de bulles», à la Maison de la bd à Blois, avant cette vente, vient en aide aux enfants atteints de l’épidermolyse bulleuse, une maladie rare et orpheline, qui les handicape fortement dans leur vie de tous les jours, leur peau étant aussi fragile que les ailes d’un papillon. Des bulles ou phlyctènes se forment plus ou moins profondément sur la peau de ces personnes au moindre choc, frottement, ce qui équivaut à des brûlures au 3ème degré. Les douleurs sont permanentes et, hélas, il n’existe, à ce jour, aucun traitement pour ces enfants-papillons, ainsi qu’on les surnomme très affectueusement.
L’association Debra France (www.debra.fr), fondée il y a une trentaine d’années, lutte contre cette maladie, en finançant la recherche et en apportant de l’aide aux familles touchées.
En Loir-et-Cher, un seul cas existerait à ce jour, celui d’Emma, née à Blois il y a une quinzaine d’années, qui a suivi cette vente avec attention en jouant même du marteau pour l’enchère à 1.500 euros avec délégation de la part de Me Aymeric Rouillac qui intervient, rappelons-le bien, bénévolement dans cette opération caritative annuelle qui perdurera autant que vivra bdBoum.
R. M.