Regard posé en VendômoisÉconomie et société

Christophe Marion, le nouveau député découvre les coulisses de l’Assemblée

Élu député le 19 juin, à l’issue du second tour, Christophe Marion n’a pas eu le temps de récupérer de l’effervescence de la campagne ni même de savourer sa victoire. En effet, dès le 20, il se rendait à Paris pour suivre le parcours des nouveaux députés à l’Assemblée Nationale.

«C’est le passage obligé des formalités administratives. D’abord, remplir les différentes demandes de renseignements, puis, prise de photos pour les documents officiels et le badge. Notamment pour le transport puisque le député bénéficie de la gratuité du transport entre l’Assemblée et sa circonscription et pour des missions spécifiques. Tout cela est, bien entendu contrôlé, par le déontologue.» Une précision nécessaire car les députés ne voyagent plus gratuitement à titre personnel. Parmi les insignes officiels, Christophe Marion a également reçu, dans une petite sacoche dédiée, l’écharpe tricolore, la cocarde destinée à son véhicule mais aussi, le règlement intérieur de l’Assemblée. Pour autant, les outils de travail n’ont pas été oubliés, chaque élu recevant portable, tablette et téléphone permettant de fonctionner en intranet sécurisé.

Après une soirée audonienne qui a permis à celui qui était encore maire de poursuivre les démarches pour sa succession ainsi que de finaliser sa mise en disponibilité professionnelle, le nouveau député est reparti pour un rendez-vous avec les Ressources Humaines de l’Assemblée «Chaque député dispose d’une enveloppe d’environ 10.000 € afin de payer ses collaborateurs ainsi que les charges sociales. Pour ma part, j’ai choisi de m’entourer de trois personnes : un profil juridique qui sera basé à Paris, un plus administratif à temps partiel qui sera à Vendôme et le dernier politique et mobile.»

Le lendemain, ce fut la première réunion de groupe Renaissance. Pour la première séance parlementaire, Christophe Marion avait le n°400, correspondant à la place alphabétique de son nom «Avec la répartition de l’hémicycle selon les différents groupes, la place de chacun sera déterminée et j’aurai mon numéro de mandature.» Pas d’affectation de bureau non plus mais cela ne le tourmente pas «On peut facilement travailler dans de grandes salles équipées pour le co-working»

«J’ai du mal à évaluer la charge de travail à venir. Pour le moment, je suis très occupé en circonscription à rencontrer les différents acteurs consulaires, économiques, politiques, sociaux, culturels… du territoire afin de prendre connaissance des différents dossiers en cours et sujets de vigilance. A partir du 5 juillet, nous serons en session extraordinaire à l’Assemblée…»

Un programme dense mais le nouvel élu a l’habitude de gérer d’importantes charges de travail. Interrogé sur son premier sentiment en entrant dans l’hémicycle, il partage «C’est un lieu magique, symbolique. Mais, plus que la pourpre et l’or, ce sont les responsabilités à venir qui m’impressionnent. Un contexte géo-politique plus que tendu, une inflation inquiétante… c’est à cela que nous devons travailler. Tout de suite !»

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