Le Comptoir des Cocottes fait son nid
Le projet de l’épicerie participative du Comptoir des Cocottes est bien avancé, après plus d’un an de travail. L’occasion de faire le point entre Christine, Catherine et Agathe, les initiatrices avec une vingtaine de bénévoles et les habitants de Thoré-la- Rochette, là où l’épicerie s’installera au printemps prochain.
Le Comptoir des Cocottes privilégiera des produits sains de producteurs locaux à des prix accessibles. «Une idée qui a fait son chemin, après avoir vu le film Food Coop évoquant l’histoire du premier supermarché coopératif aux Etats-Unis. Une idée qui est née aussi à la suite des différents scandales alimentaires et de l’envie de proposer de bons produits…», précise Christine Bourdier, présidente de l’association du Comptoir des Cocottes.
S’appuyant sur des circuits courts, l’épicerie proposera aussi des produits de consommation courante, comme du dentifrice ou de la lessive. Un espace convivial sera mis à disposition pour se retrouver autour d’un verre (sans alcool) ou d’un café. Pour décor : une bibliothèque. «Cet espace sera aussi prétexte à des rencontres avec les producteurs, ou le cadre d’animations autour de la lecture, des ateliers… L’idée est que le magasin soit un lieu de vie, de rencontres, et favorise le lien social au sein du village», poursuit Christine Bourdier.
Ce concept novateur reposera sur le bénévolat. Le Comptoir des Cocottes baissera ses coûts en pratiquant une marge faible et les prix seront fixés par le producteur, certains présents dans la salle lors de la présentation. «Il n’est pas obligatoire de faire partie de l’association pour venir acheter, l’épicerie est ouverte à tous. Les bénévoles qui s’engageront à nos côtés assureront des vacations aux fréquences variables en fonction de leur disponibilité, sachant qu’idéalement nous comptons sur une présence de deux à trois heures par mois», complète Catherine Andro, trésorière de l’association.
Aujourd’hui, l’association, qui rassemble des bénévoles polyvalents, est organisée selon l’envie de chacun, en groupe de travail, comme, par exemple, celui des fournisseurs et celui des producteurs. «Il nous manque encore 6000 euros, après un emprunt de 10000 euros, et nous n’avons eu aucun soutien des collectivités malgré nos nombreuses démarches depuis plus d’un an, déplore Christine Bourdier. Nous venons de lancer une souscription sur Internet, pour un minimum de 50 euros remboursables dès que l’épicerie fera ses premiers bénéfices.»
contact@lecomptoirdescocottes.com
Facebook : comptoir des cocottes pour récupérer le lien du soutien internet. Info et adhésion,
Patricia : 06 86 46 30 87.