Économie et société

Délinquance et actions

photo delinquance La délinquance encore plus traquée avec des actions pédagogiques fortes…

Le Loir-et-Cher a été toujours à la pointe de la lutte contre la délinquance, malgré certaines lacunes en matière d’effectifs, tant dans la gendarmerie, la justice, la police, l’univers carcéral, comme un peu partout en France… Mais, l’État a toujours soutenu les actions entreprises contre le Mal et les délits.

Avec la signature récente d’un plan de 51 actions de prévention, François Pesneau, préfet de Loir-et-Cher; Frédéric Chevallier, procureur de la République, et Philippe Gouet, président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, quatre grands chapitres (enfants, personnes fragiles, populations et territoires, surtout en zone rurale où les incivilités vont croissant) ont défini le cahier des charges pour les années à venir, avec une volonté commune et volontariste.

Même si l’année 2020 a connu une baisse sensible des délits, due certes à la crise sanitaire, mais aussi aux actions de frappe des forces de sécurité, il ne faut pas baisser les bras pour un avenir qui ne s’annonce pas si rose que ça. La prévention doit passer avant la répression et beaucoup d’espoirs sont placés dans l’opération «Magistrat, c’est la classe» qui permettra à un magistrat d’intervenir dans les collèges du département pour mieux faire connaître le métier de la Justice ou le doublement de la capacité d’accueil du dispositif classe-relais qui, un peu comme ZUP de CO, accompagne les élèves en décrochage scolaire et ils sont de plus en plus nombreux, hélas.

Les personnes âgées, les handicapés, les victimes de violences intrafamiliales…n’en sont pas oubliés pour autant avec l’installation d’une unité médico-judiciaire, en projet, au centre hospitalier Simone-Veil de Blois, pour une audition des victimes par les forces de l’ordre, après examen médical. De plus, les auteurs de violence seront dirigés, dès leurs forfaits accomplis, vers un centre d’hébergement sécurisé afin de ne pas pouvoir revenir au domicile familial pour y traumatiser épouse ou concubine, ainsi que les enfants comme cela se produit trop souvent. «Il n’y a pas de raison que les victimes, déjà fragilisées et apeurées, soient encore menacées chez elles. Elles n’ont aucune obligation de quitter le foyer après de tels actes».

Début janvier, une commission nationale viendra enquêter par ailleurs à Blois et en Loir-et-Cher pour constater les actions mises en place depuis quelques temps et s’en servir de base pour les appliquer ailleurs car elles peuvent être considérées comme novatrices et exemplaires.

 

Richard MULSANS

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