Regard posé en VendômoisÉconomie et société

Le point sur les deux visites ministérielles en Loir-et-Cher

Cet été, le département a été au cœur des agendas ministériels. En effet, Jacques Mézard et Laura Flessel sont venus sur le territoire courant juillet.

 

Jeudi 5 juillet, c’est Jacques Mézard, Ministre de la Cohésion et des Territoires qui est venu à Blois pour signer avec la ville, ainsi que celle de Romorantin-Lanthenay, une convention-cadre «Action Cœur de Ville» permettant ainsi à ces deux agglomérations de bénéficier d’aides financières conséquentes pour redynamiser leur centre-ville.

 

Pour le Loir-et-Cher, Blois et Romorantin sont les deux villes à bénéficier de ce programme, concernant 222 villes françaises. Ce dispositif permettra à celles-ci de «bénéficier de cinq milliards d’euros sur cinq ans pour revitaliser leurs centres-villes et inciter les acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme à réinvestir les centres-villes».

 

Accueilli place du Château par le préfet Jean-Pierre Condemine, Jacques Mézard a pu découvrir, au fil d’une déambulation pluvieuse, les chantiers de rénovation et de redynamisation du cœur blésois. Une visite effectuée en présence du président de la région Centre-Val de Loire, François Bonneau, ainsi que de Marc Gricourt, maire de Blois, Christophe Degruelle, président de la communauté d’agglomération et des élus locaux de La République En Marche Loir-et-Cher, Ismérie Giron, adjointe au maire de Fortan et référente de LaREm 41, Jean Pierre Mahaudeau, maire de Lignières, Louis Buteau, conseiller à Blois. «Le projet «cœur de ville», initié par le président de la République et porté par le gouvernement, va permettre aux villes de prendre le virage de la transformation qui devient vital.»

 

Le Chevet Saint-Vincent, la rue Denis-Papin, la place Louix XII, le square Valin-de-la-Vaissière, la rue Anne-de-Bretagne… ont vu défiler le cortège de parapluies avant que le ministre ne rejoigne, après une halte à l’Hôtel-de-Ville, la préfecture pour la signature officielle des conventions avec les maires concernés, Marc Gricourt et Jeanny Lorgeoux.

 

Trois semaines plus tard, et cette fois en pleine canicule, le 23 juillet, l’ (ancienneministre des Sports, Laura Flessel, se rendait à Lamotte-Beuvron à l’occasion du Generali Open de France. Une visite protocolaire comme souvent à l’occasion de cet événement d’ampleur nationale.

 

Les JO 2028 en ligne de mire

Mais une visite sans langue de bois car Laura Flessel a rappelé la prééminence pour les Jeux olympiques 2024 du site équestre de Versailles pour les épreuves officielles, mais laissant la porte ouverte à l’existence d’une «base arrière» solognote, surtout après avoir découvert la qualité des infrastructures du site de Lamotte-Beuvron. Pas davantage de tergiversation vis-à-vis du président de l’Abeille des Aydes Blois Basket (ADA Blois), Paul Seignolle, avec lequel la ministre s’est entretenue. Soutien, certes, mais pas de passe-droit.

 

Jacques Mézard ; Laura Flessel

 

Enfin, elle a reçu, pendant plus d’une demi-heure, l’équipe départementale La République En Marche Loir-et-Cher. L’occasion pour elle d’expliquer sa feuille de route « Celle-ci est nationale, européenne et internationale. Elle porte sur quatre piliers : La France qui bouge à tous les niveaux, école, collège, lycée, université, entreprise… ; La France en pleine forme pour promouvoir le sport-santé ; la France qui intègre avec la signature lors de la venue des représentants du sport des pays européens à Roland-Garros en mai et les échanges quant à la lutte antidopage, la transparence dans la gouvernance des fédérations sportives… et la France qui rayonne à l’étranger (Jeux olympiques d’été de 2024) » Et ce avec des objectifs ambitieux, comme le dépassement des trois millions de pratiquants tous sports confondus, et cinq cents maisons de sport-santé à l’étude…

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