Vivre Eco pour une construction écologique
En 2024, Vivre Eco Construction fête ses 20 ans. Samuel Breton, qui a lancé seul son entreprise comme maître d’œuvre, a aujourd’hui au sein de son SARL à capital variable, quinze salariés dont trois apprentis pour ses chantiers écologiques qui couvrent les domaines de l’isolation à la menuiserie en passant par l’ossature bois, sa grande spécialisation.
Avec son DESS en gestion des déchets, hydrogéologie et énergie sur le développement durable, Samuel Breton travaille les premiers dossiers de déchetterie au sein d’un syndicat sarthois de gestion des ordures ménagères. «Dans la mise en place de ces déchetteries, nous devions faire des appels d’offres pour les petits chalets destinés au personnel. Je trouvais cela assez génial, un montage rapide et dans l’idée de développer ce genre de construction pour en faire une maison d’habitation me trottait dans la tête» se souvient-il. Avec un père charpentier couvreur, Samuel Breton connaissait indirectement le métier et à l’heure de construire, avec sa femme, sa propre maison, il a pris le parti de la construire en ossature bois. «Plusieurs particuliers m’ont demandé de construire la leur et j’ai donc monté naturellement mon projet d’entreprise, seul d’abord en faisant appel à des artisans extérieurs» poursuit le chef d’entreprise
Après avoir suivi une formation avec les Compagnons de France sur l’ossature bois, il embauche ses premiers salariés et Vivre Eco construit l’une des premières maisons Bâtiment Basse Consommation (BBC) du Loir-et-Cher à Saint-Agil pour Karine Gloannec-Maurin. Les différentes lois sur la rénovation énergétique et la rénovation globale des bâtiments ont permis également à l’entreprise de se développer. «On voit bien aujourd’hui que le marché du neuf s’est beaucoup calmé et que la rénovation de l’existant pour faire des économies d’énergie a le vent en poupe, extension ou surélévation» détaille Samuel Breton.
Implanté localement, sur un territoire rural, Vivre Eco a mis en place au travers de ces années, de l’interaction avec la population comme pour recruter ses apprentis, mais également avec les associations locales. «Pas de commerciaux au sein de Vivre Eco, la publicité se fait localement. C’est un challenge d’être implanté en milieu rural, les déplacements sont souvent nombreux, l’approvisionnement peut aussi être un problème mais on peut y arriver. Cela fait 20 ans que Vivre Eco le prouve» conclut Samuel Breton.