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Exercice en situation réelle

En novembre, la compagnie de la Gendarmerie du secteur de Vendôme finissait une instruction sur des interventions dans des lieux accueillant du public. En présence d’André Pierre-Louis, sous préfet de Vendôme, l’exercice en condition réelle avait lieu à Montoire sur Loir.

Suite à l’état d’urgence, les différentes forces de sécurité que ce soit la police ou la gendarmerie ont mis en œuvre différents plans d’interventions appelés «Des tueries planifiées» qui peuvent se dérouler, hélas, dans n’importe quel établissement, scolaire comme commerciales.

«Aujourd’hui nous travaillons des exercices d’entrainement au plus près du terrain, sur l’engagement des primo-engagés c’est-à-dire la patrouille de deux gendarmes classiques qui arriveraient les premiers sur le lieu d’une fusillade suite à un appel» explique Grégoire Méchin, Capitaine de la Compagnie du Nord du Loir-et-Cher.

Depuis septembre, tous les gendarmes de toutes les brigades vendômoises se sont exercés. D’abord par des cours théoriques puis pratiques.

«A titre gracieux, nous avons signé avec le propriétaire du magasin Monsieur Bricolage de Montoire-sur-Loir, le prêt de l’ancien magasin pour nous exercer en milieu, exercice réaliste au milieu d’une grande surface» souligne le Capitaine.

Sur le secteur vendômois, Aurélien Péglion, gendarme de la compagnie, est le Moniteur d’Instruction Professionnelle formé à St Astier en Dordogne, au Centre d’Entrainement des Forces de la Gendarmerie.

«L’exercice commence par une partie théorique où l’on révise les techniques de progression et une façon de communiquer entre les deux gendarmes. Puis une partie pratique dans le magasin avec des mannequins et cibles à l’aide d’armes factices, réplique de notre arme de service tirant des balles de caoutchouc» explique l’instructeur.

Le but de cet exercice est bien de voir si les premiers gendarmes engagés sur la fusillade sont en capacité d’analyser la situation et de s’engager dans l’affrontement.

«Fixer l’adversaire et les terroristes sur le lieu en attendant les renforts et les forces spéciales comme le GIGN, le RAID ou la BRI» reprend le Capitaine.

Depuis les attentats de 2015, la donne a changé. Chaque patrouille doit pouvoir réagir maintenant dans les premières minutes et ainsi protéger la population dans des lieux publics avec des exercices en condition réelle d’intervention, répétés régulièrement pour devenir un réflexe.

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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