Groupe Minier : variations en sol majeur
Saison 1. Episode 1. Après la présentation de la nature et les débats ouverts avec salariés, prestataires et lecteurs quant à notre feuilleton sur la vie et les valeurs du groupe, nous entrons ce mois-ci dans le vif du sujet. Où la transmission, la valorisation des collaborateurs et la promotion interne deviennent factuelles. Deux salariées, Céline et Marie-Annick, en témoignent.
Du mouvement cet automne dans les rangs du groupe Minier. La déclinaison de plusieurs secteurs connexes, tels les départements recyclage-régénération, travaux publics, carrières-transport, l’atelier Moulinier, se révèle être un environnement favorable à l’évolution du personnel. Nous sommes à l’évidence en pleine période migratoire. Certes, on retrouve ces schémas dans d’autres sociétés, à cette différence que l’approche du sujet par les gestionnaires est principalement motivée par leurs seuls intérêts. On parle d’ailleurs plus exactement de mobilité interne.
Le postulat de départ chez Minier pour la promotion interne s’inscrit dans la recherche d’un équilibre durable et humain entre les parties. La valorisation des collaborateurs est une donnée positive, émulatrice, elle favorise l’engagement du personnel, c’est un mode de «management» intelligent et pertinent. Sorte de remède naturel face à la prophylaxie destructrice imposée par certains chefs d’entreprises dépourvus de véritable sens stratégique, visant l’immédiateté ou les diplômés. Le témoignage des deux salariées, Céline et Marie-Annick, en est l’exact contre-pied. Le départ annoncé le 31 octobre de Céline, qui, à 34 ans, vogue vers un projet personnel dans le Sud de la France, permet à Marie-Annick, de douze ans son aînée, de monter en compétences et d’accéder à de nouvelles responsabilités. Sourire et bon esprit, on sent chez elles une vraie complicité.
Les filles font la bascule
Céline a rejoint le groupe il y a une dizaine d’années, en qualité d’agent de bascule. Un poste technique, loin de sa formation initiale de comptable. Mais nécessité fait loi. Six mois plus tard, elle se verra confier la fonction de comptable, plus tard celle de Responsable paye. Ce sont les attributions des Ressources Humaines qu’elle transmet aujourd’hui à Marie-Annick, elle-même agent de bascule au sein du groupe depuis 15 ans. Comme un jeu de domino, Marie-Annick sera remplacée dans ces anciennes fonctions par le biais d’un recrutement externe. Et elle formera bien sûr la nouvelle arrivante…
Pour Céline, la possibilité de prendre en charge le service paye en 2007, reste l’un des meilleurs souvenirs qu’elle gardera de l’entreprise : «Une chance et le reflet des valeurs positives du groupe», appuie la partante. Marie-Annick, elle, insiste sur «la cohésion des collaborateurs, la proximité de la hiérarchie, et se félicite des fêtes organisées par le groupe. Des moments d’échange privilégiés et appréciés de tous». Elle était d’ailleurs présente, «un peu par curiosité», le 13 septembre dernier, lors de la conférence de rédaction exceptionnelle au Saint-Georges. Toutes deux confortent la réalité de la mise en place des valeurs d’entreprise au sein du groupe : «Ce n’est pas artificiel, nous le vivons au quotidien.» Le monde de l’entreprise est vaste et divers, il est parfois cruel et souvent redouté. Tel La Palice, on peut pourtant préjuger qu’un salarié heureux est productif, et que par son implication naturelle, il pérennise l’entreprise.
Dans notre prochain numéro, nous évoquerons les actions culturelles du groupe, et nous parlerons notamment d’archéologie. Avec encore en suspens, comme un serpent de mer, l’arrivée imminente de la mascotte du groupe, toujours en gestation dans les tiroirs des créatifs missionnés par Minier.
Thomas Mellinger, avec Jean-Michel Véry