La pomme de terre locale aussi se développe
Dernier producteur en date, Gaspard Peigné de l’EARL de Libois sur la commune de Tourailles.
Quelques mois plus tôt, c’était Aurélien Lemoine sur la commune de Saint-Firmin-des-Prés qui se lançait dans cette production en bio. Déjà, dans le Perche, une association de producteurs, La Jardinière, réunissait, il y a plus de vingt ans, six exploitants et mutualisait le stockage, l’ensachage et la distribution.
Si celle-ci demeure locale pour les petites quantités produites en bio, il n’en va pas de même pour des volumes plus importants qui s’exportent jusque dans les pays de l’est, une destination complexe aujourd’hui. «Avec la loi Egalim, fournir écoles et collectivités locales devient plus évident. Puis, il faut s’appuyer sur le réseau local dense des commerçants mais aussi des restaurateurs. Beaucoup de travail en dehors de la culture mais la pluralité des débouchés assure aussi la pérennité de l’entreprise».
C.F