L’art de vivre conforté par deux nouvelles vitrines
Une tatoueuse aimant le baroque et une ancienne styliste ont ouvert leur boutique dans la même rue. La Chartre conforte son attractivité dans le domaine de l’art et de la déco.
«Le tatouage, c’est une forme d’art comme la peinture ou le dessin» explique Laurane Sastres qui s’installe à La Chartre. «On peut faire passer beaucoup de choses « et rendre véritablement leur corps aux gens.» Cette Nazairienne de 23 ans a choisi de se rapprocher de son père pour ouvrir un tout petit lieu d’où devraient sortir de belles oeuvres sur peau. Formée dans les règles qui encadrent strictement la profession, elle dit apprécier ici «l’ambiance du village, propice à une activité artistique comme la mienne.» Laurane travaille dans un style baroque, très inspiré par la gravure et les thèmes historiques ; elle annonce également du piercing. Son parcours est déjà impressionnant : un an de musicologie à la Sorbonne, quatre comme professeur de violon (sa première passion) et un apprentissage chez un tatoueur de Saint-Nazaire..
Pour les femmes
Au numéro voisin, c’est une ancienne styliste parisienne qui dresse ses portants et ses étals. Betty Quidet, connue par la boutique conceptuelle Simone, the family store qu’elle a créée en 2018 avec Martin Duflos également à La Chartre, revient à ses premières amours. Elle ouvre Le vestiaire sur une trentaine de m2. «Un univers pour les femmes où je présente des collections de créateurs, des accessoires, des bijoux en or et argent et une sélection pointue de petits objets, avec de la déco pour compléter, par exemple des coussins» expliquet-elle. La boutique au décor très vintage s’imbrique parfaitement dans cette rue bourrée de brocanteurs et d’antiquaires qui se mêlent aux commerces traditionnels.
Les Semailles, 30 ans déjà
L’installation de ces deux nouveaux commerces n’est pas un hasard ! La Chartre a, depuis 1994, cultivé la déco en complément de l’art de vivre à la française qu’on lui connaissait déjà : vignobles et caves, restaurants, commerces de bouche de qualité. Les pionniers de la boutique conceptuelle s’appellent ici Philippe Manoussas et Guy Tricon (ce dernier décédé), qui ont créé Les Semailles, aujourd’hui complétées du Comptoir gourmand. Une enseigne
qui fêtera ses 30 ans en mai prochain et qui a fait des petits !
Le Vestiaire, 22, rue Nationale (2e quinzaine de mars)