Les maires de Loir-et-Cher ont de plus en plus le blues…
Leur 65ᵉ congrès les a stimulés et encouragés
Même s’il y avait une excellente ambiance, vendredi 19 avril, à la Halle aux grains de Blois pour leur 65ᵉ congrès départemental, on notait, tout de même, un certain spleen chez les maires du Loir-et-Cher qui semblaient afficher moins d’entrain positif à la veille des prochaines échéances municipales de l’an 2026, certes encore loin dans le calendrier, mais déjà dans la tête de celles et ceux qui retourneront aux affaires ou des prétendant(e)s au poste de premier magistrat.
Sous la présidence de Catherine Lhéritier, première vice-présidente du Conseil départemental de Loir-et-Cher et maire de Chouzy-sur-Cisse, les différents ateliers et interventions des invités dont Dominique Faure, ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la Ruralité ; Jean-François Vigier, vice-président de l’Association des Maires de France ou, en final, du local Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ont stimulé les présents en les encourageant à poursuivre leur mission au service de leurs concitoyens en gérant le plus beau des mandats, même si certains jours sont plus durs que d’autres, selon, certes, la vie et la taille de la commune…
Président du Conseil départemental, Philippe Gouet a salué le dynamisme et la vitalité de l’association des maires de Loir-et-Cher et de son conseil d’administration qui, à l’image de Clemenceau, savaient ce qu’ils voulaient, avec le courage de le faire savoir et la volonté de l’accomplir… en relation très proche avec les habitants du Département.
Pour le préfet Xavier Pelletier, Servir l’intérêt général reste le plus beau des engagements citoyens pour dynamiser les territoires, en accord et avec le soutien des autorités préfectorales pour le bien-être et le bien vivre des habitants de ce département, sans négliger le respect des lois, même si, des fois, il y a la pesanteur et des lenteurs administratives. Il faudra se montrer très unis et solidaires face aux défis, surtout climatiques, qui s’annoncent…
Le dialogue peut être très constructif et porteur avec la Préfecture et les maires sont invités à y faire suivre idées et dossiers.
Un peu requinqués et redynamisés, les maires et les invités de ce 65ᵉ congrès ont pu écouter la championne para-olympique locale, Marie-Amélie Le Fur, qui a expliqué comment elle avait, avec force et abnégation, surmonté, après son accident de la route à 15 ans, l’amputation d’une jambe et le long chemin de la résilience pour arriver sur les plus hautes marches des podiums en athlétisme, jusqu’aux J.O.
Une leçon de vie et de courage qui a (re)donné du baume au cœur de quelques candidats ou maires sortants qui doutaient, encore, de leur capacité à aller aux urnes ou à retourner au «combat» pour 2026…