Métiers, arts et saveurs, savoir-faire et artisanat ont leur site internet officiel
Comme les mercenaires, ils n’étaient que 7 en 2013. Et comme les mercenaires, guidés par Yul Brynner, dans le célèbre film, leur chef local était, lui aussi, chauve…Tout ça pour la petite histoire d’une aventure partie de presque rien…
Richard Stobiana, sculpteur et, par ailleurs, boulanger, a, dès le départ, su mobiliser plein de bonnes volontés pour faire aboutir son idée et la pérenniser, en labourant, chaque jour, le terrain de l’amitié, de la confraternité, de l’entente et de la solidarité. Car la tâche de ces femmes et hommes qui ont choisi d’exercer, et de tenter d’en vivre, ce difficile métier qu’est l’art, devient vite mortelle si on est solitaire. L’union a été le maître-mot de Richard qui, fier des quelque 80 adhérents actuels, en relation avec les professionnels des métiers de bouche, une autre forme d’art, vient de passer le relais de président à Hervé Capdevielle, tout en restant vice-président.
Ce duo-tandem a présenté, à La Maison des Entreprises, le dernier-né de l’équipée, pas du tout sauvage, à savoir le site internet de l’association.
Sous la baguette graphique de Sabine Rabin, «Au Fil des Métiers, Arts et Saveurs» (www.arts-saveurs41.fr) affichera tout ce que chacun(e) veut savoir sur les artisans d’art qui bougent, vont vers les autres, exposent leurs œuvres, ouvrent leurs ateliers ou maisons, et qui animent le Loir-et-Cher, au même titre que les châteaux, zoos, sites exceptionnels et la Loire, fleuve majestueux qui est une œuvre d’art à elle seule, sans oublier le Cher et le Loir. Toujours En avant ! (pour reprendre un slogan, depuis le dimanche 7 mai, à la mode…), à la pointe des dernières techniques mécaniques mêlant la puissance de machines à la dextérité de la main, avec un peu d’intelligence et de savoir-faire, parfois ancestraux, sans se tirer les cheveux (surtout quand il n’y en a pas) pour aboutir à un échange entre client-ami et vendeur honnête, sachant évaluer son œuvre au juste prix, celui de la sueur et de la peur du lendemain…, ne serait-ce que pour pouvoir acheter des matières premières.
Soutenu par une édition papier, tirée à plus de 20.000 exemplaires, le site Internet, reprenant les adresses et métiers de tous les adhérents à l’association ne pourra qu’inciter les Loir-et-Chériens d’abord, puis les touristes à trouver des objets insolites, uniques parfois, jamais estampillés «Made in China».
Et, à Blois, le pavillon Anne-de-Bretagne, avenue Jean-Laigret, près la gare, avec ses expositions tournantes, continue de fonctionner pendant la saison touristique.
Où en Vendômois ?
Avant de se lancer sur le site, il est bon de signaler que le Vendômois demeure encore un secteur peu représenté à prospecter pour trouver de nouveaux adhérents car ils se comptent sur les doigts des mains.
Toutefois, on trouvera une bijoutière à Trôo, commune où évoluent, aussi, une ébéniste en marqueterie, ainsi qu’une restauratrice de livres anciens et relieuse ; un ferronnier d’art à Vendôme ; un restaurateur de mobilier à Naveil .
Ajoutons à cette liste une créatrice de bijoux, originaire de Vendôme, mais installée à Blois, et deux prochains adhérents, à Fortan, avec Jeanne Spehar, peintre en tapisserie ou tableaux, et Fabrice Gloux, sculpteur, tous deux parents de la statue d’Olympe de Gouges installée à l’Assemblée nationale le 17 octobre dernier.