Opération énergie renouvelable au Pays Vendômois
Depuis 2017, le Pays Vendômois a mis en place un dispositif de développement des énergies renouvelables thermiques, financé par l’ADEME et la Région Centre-Val de Loire. A l’heure des augmentations successives de l’énergie électrique, gaz ou fuel, le bois tient une place prépondérante dans la réflexion des élus et des entreprises pour faire des économies et réduire l’empreinte carbone sur notre territoire.
Le Pays Vendômois a été la première collectivité à signer la convention avec l’Agence de la transition énergétique (ADEME) en partenariat avec la Région Centre-Val de Loire. «Ce dispositif totalement financé par ces acteurs est porté à l’échelle du territoire par le Pays Vendômois. Nous faisons ainsi sa promotion et accompagnons les maîtres d’ouvrage ou les porteurs de projets pour le déploiement massif des énergies renouvelables thermiques dans le Vendômois» détaille Jérôme Desoeuvre, animateur de ce dispositif au sein du Pays Vendômois. Une vingtaine de réalisations sur le territoire est déjà active comme à Savigny-sur-Braye, Droué, Mazangé ou à Azé par exemple au Foyer La Varenne.
«Le premier argument reste le prix des énergies. Avec les chaudières bois déchiqueté que nous proposons, on passe à 5 centimes d’euro le kilowatt/heure contre 9 pour le fioul et 15 pour l’électricité. En général, la note finale est divisée par deux» poursuit-il. Se rajoute à ce bilan, le coût réduit du circuit court car, sur notre territoire, nous avons les ressources bois avec sa filière, la CUMA Bois Déchiquetage 41, un groupement d’agriculteurs basés principalement dans le Vendômois qui valorise le bois des haies bocagères et donc maintient et préserve les écosystèmes du Perche. Un cercle vertueux en somme.
«Ces projets prennent toujours beaucoup de temps à se mettre en place mais l’on voit bien que la tendance est amorcée. Entre élus, il y a un effet d’émulation, notamment sur les bâtiments communaux comme les écoles. Nous organisons très régulièrement avec eux des visites sur les sites qui ont adopté ces chaudières pour en faire la promotion et apporter jusqu’à 68% d’aide au financement sur certains projets» précise Jérôme Desoeuvre. A Vendôme, une étude se dessine pour la faisabilité d’une chaudière en bois déchiqueté pour chauffer toutes les infrastructures des Grands Prés, la piscine, le gymnase, le dojo et le Minotaure. De sacrées économies pourraient être réalisées dans les années à venir.
Alexandre Fleury