Protection pour tous chez Connectiled
Connectiled, spécialiste de l’éclairage LED, a vu comme beaucoup d’entreprises de commerce son activité s’arrêter lors du confinement. Avec ses connaissances sur l’importation de matériels électriques et ses relations commerciales en Chine, la société a pu rebondir en revendant quasiment à prix coûtant des moyens de protection, blouses, gants, masques et gel hydroalcoolique aidant ainsi les entreprises et collectivités à continuer leur travail en toute sécurité.
Un début d’année 2020 performant pour l’entreprise basée à Saint Avertin (37) et dont l’un des associés est installé en Vendômois. Un savoir-faire sur l’éclairage et sur l’importation d’Asie de matériels électriques, des solutions pratiques que Connectiled propose à la revente avec le service et le conseil pour ses clients. «Notre chiffre d’affaires, en perpétuelle progression depuis la création il y a 7 ans, nous présageait une belle année. Nous avons mis nos salariés dès le 17 mars en chômage partiel. Elric Bizet, mon associé et moi-même restions seuls dans l’entreprise pour répondre aux rares coups de téléphone que nous réceptionnions dans la journée. L’activité se résumait quasiment à zéro» souligne Benoît Camus, l’autre associé de Connectiled. Puis, dès la deuxième semaine du confinement, l’un de ses clients qui travaille au niveau national et à l’international lui a demandé de l’aider à trouver sur le marché des moyens de protection pour continuer son activité. «Nous avons alors, avec nos partenaires asiatiques, recherché très vite ce matériel spécifique. Nous l’avons trouvé et nous nous sommes dit que si ce client en avait besoin, ce devait être le même cas pour d’autres» poursuit le gérant.
Après l’envoi d’un mailing, en l’espace d’un week-end, le carnet de commande s’est rempli. Des demandes d’entreprises bien sûr mais également des fédérations comme la Chambre de Métiers et de l’Artisanat d’Indre-et-Loire ou des collectivités comme la Communauté de Communes du Haut Vendômois. «Avec ces produits nous couvrions quasiment 90% des besoins des clients. Nous connaissant, nos clients nous ont fait confiance et nous nous sommes aperçus par la même occasion, que beaucoup s’étaient fait arnaquer sur internet par des sites qui n’ont jamais livré. Nous nous sommes remis en cause comme nous le faisons très régulièrement, nous avons pris des risques car nous devions payer la marchandise avant la livraison. Nos masques ont été vendus à prix coûtant et nous avons fait des dons comme pour un collège à Blois ou la Clinique du Saint Cœur à Vendôme qui a reçu 1000 masques. Comme toutes les périodes compliquées, nous allons en tirer toutes les conséquences» conclut Benoît Camus.