Regard posé en VendômoisÉconomie et société

Tir de Police

Trois fois par an, les policiers du commissariat de Police de Vendôme comme leurs collègues de Blois, doivent participer à des entraînements de tir pour être habilités sur le terrain à sortir avec leur arme.

 

Ils sont trois cet après-midi là à s’exercer avec l’instructeur. Trois policiers du commissariat de Vendôme dont le commandant Philippe Bissieux responsable, parmi les 12 qui seront formés dans la journée à tirer au pistolet automatique leurs 30 cartouches obligatoires. «L’instruction se fait toujours sur différents exercices, très évolutifs, notamment dans les pratiques : tir instinctif, manipulation de l’arme, du tir à 25 mètres comme à 5 mètres. Je reviens régulièrement dans l’année en fonction des disponibilités du stand de tir et des hommes et toujours pour une arme spécifique. Aujourd’hui c’est le pistolet automatique. Il existe d’autres procédures pour le pistolet mitrailleur par exemple » explique Philippe Alves, formateur pour les 210 policiers du département, en technique de sécurité en intervention.

 

« Vous mettez votre arme en sécurité, face à la cible avec deux chargeurs de 5 » l’instructeur donne ses ordres avant que chaque policier positionne son casque antibruit sur les oreilles, en rappelant les règles de base pour un tir prédictif afin de retrouver les sensations du tir, sa déflagration et son mouvement. Au coup de sifflet, l’odeur de la poudre et le bruit sec viennent troubler le silence de la nature autour du stand de tir. Puis, les exercices s’enchaînent, une balle parfois, deux suivant ce qu’il y a à travailler, tir de réaction quand le danger est proche, rechargement d’urgence, résolution d’incident de tir avec l’éjection de la balle inerte, travail également en binôme l’un dirige l’autre tire. L’instructeur, entre chaque exercice, lit l’impact des balles sur la cible spécifique à la police, une silhouette noire qui pointe une arme, et peut en un coup d’œil remarquer les défauts d’un tir trop à gauche ou à droite et ainsi donner ses conseils aux policiers à l’entraînement par une analyse sensible.

 

« Par rapport à ce que nous faisions auparavant il y a 4 ou 5 ans où les exercices étaient plus statiques, nous sommes passés par du tir en mise en situation, très formateur pour les policiers confrontés aux aléa du terrain. L’instructeur ne nous conditionne pas non plus à tirer le même nombre de cartouche. Parfois une, des fois 3 pour que cela se rapproche le plus de la réalité des situations » détaille le commandant Philippe Bissieux. Des entraînements rassurants finalement quand on est citoyen, indispensables pour assurer notre sécurité face à une montée du terrorisme et de la violence par arme.

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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