Un équipement de pointe : le drone !
Nous avons rencontré le responsable d’une société spécialisée dans «la captation par drone» qui avait pris position devant l’«Espace Outremer», non loin de la gare TGV de Villiers-Vendôme ; il y formait des élèves au pilotage et à l’utilisation d’un drone, appareil performant et polyvalent mais, pour cette raison même, soumis à quantité de contraintes réglementaires.
Tout le monde parait maintenant familiarisé avec les drones, ces petits aéronefs sans pilote, télécommandés qui, s’ils peuvent être utilisés à des fins ludiques, jouent aussi le rôle d’auxiliaires précieux dans des domaines d’une grande diversité : cartographie, architecture, archéologie, ingénierie, défense, sécurité, etc.
Quelques exemples concrets de l’emploi de l’aéronef permettront de comprendre son intérêt. Ainsi, le drone peut servir à l’inspection minutieuse d’ouvrages d’art tels que des ponts, des barrages, d’autres immeubles… Il convient donc à des architectes ou à des ingénieurs ; muni d’un équipement approprié, il est capable de repérer les déperditions de chaleur et de mettre en évidence les défauts d’isolation. En agriculture, avec un capteur «multispectral», il est possible de déceler des lacunes en matière d’irrigation ou d’anticiper l’arrivée d’une maladie. Pour les gestionnaires des télécommunications, le drone permet aussi de mettre en relation les antennes-relais ; il peut être utilisé également par le service de maintenance d’un parc éolien afin de détecter des dysfonctionnements.
Lors de la démonstration faite devant le bâtiment «Outremer», c’est un drone de 6 kg qui a été employé. Pour travailler en ville, le poids de ce type d’appareil doit être inférieur à 8 kg. La redondance est un principe : l’appareil est muni de deux capteurs, de deux parachutes pyrotechniques, de deux batteries…
Xavier Campion