Une tragédie pour nos valeurs
Le 16 octobre, Samuel Paty, professeur d’histoire a été décapité en pleine rue pour avoir fait son travail d’enseignant, instruire ses élèves sur la laïcité et le droit de blasphémer, une valeur essentielle de notre pays. Un hommage ému a été rendu au professeur sur le Parvis de la Laïcité au Collège Robert Lasneau de Vendôme en présence des élus et des représentants de toutes les confessions œcuméniques.

Une chronologie qui commence crescendo depuis 31 ans par l’intrusion de signes religieux ostentatoires et finit aujourd’hui par le meurtre d’un professeur. «Pendant 15 ans, rien n’a été fait pour soutenir les établissements attaqués. 15 ans de déni, 15 ans de contorsions, 15 ans de lâcheté, 15 ans d’omerta vis-à-vis des lanceurs d’alerte dans les médias avant que les politiques prennent la mesure du danger et promulguent la loi de 2004 pour protéger l’école de l’entrisme islamique» poursuit l’association CVDL. Car comme le souligne Elisabeth Badinter dans l’Express du 22 octobre dernier «à l’époque de l’affaire de Creil, il a suffi de 3 jeunes filles voilées pour faire reculer l’école publique et laïque. C’était le signal envoyé aux islamistes, à qui l’on disait tout simplement que la voie est ouverte».
Pour preuve, dans un numéro de la revue de Daech datant de 2015 «Délaisser l’éducation des mécréants», on peut relever que les valeurs de la République, dont la charte de la Laïcité enseignée à nos enfants dans nos écoles, ne sont, pour les Musulmans intégristes, qu’un tissu de mensonges et de mécréance qu’Allah leur aurait ordonné de combattre et de rejeter. Et ainsi de conclure par la parole de Richard Malka sur RTL le 19 octobre vis-à-vis du meurtre de Samuel Paty «On ne veut pas de l’émotion, on veut du courage». Depuis, la France est devenue à nouveau une cible et les attentats se multiplient, souvent à l’arme blanche, dans des lieux de culte comme le 29 octobre à Nice. Traitons les causes et pas seulement les conséquences, tâche immense que doit entamer la France.