Économie et sociétéArts et culture

La vigne aux couleurs du jardin

La pente des Coutis, devant le Minotaure, a revêtu cette année les couleurs de la vigne et particulièrement du pineau d’Aunis. L’occasion lors de son inauguration de faire un rappel sur cette plante, végétal «béni des Dieux», mais à consommer avec modération.

 

pente des Coutis

Fort de ces 9800 plants pour composer la fresque florale présente chaque année sur un thème différent depuis 1953, en exposition tout l’été le long du Loir, la pente des Coutis vient rappeler l’histoire de la vigne et son développement. On peut y apercevoir un tonneau, un percheron tirant à travers la vigne sa charrue, une maison de vigne et une grappe. Toutes ces images végétales sont parfaitement colorées grâce aux nombreuses plantes travaillées par le service des espaces verts de la ville. Six mois d’ouvrage et cinq agents pour la réaliser en une semaine, Vendôme mérite amplement le Label 4 fleurs pour son fleurissement et le travail de ses jardiniers partout dans la ville.

 

 

Nicolas Parmentier, viticulteur et directeur de la Cave coopérative de Villiers, rappelle que ce pineau d’Aunis, célébré à travers cette fresque, est un cépage emblématique de la Vallée du Loir. «Les caractéristiques générales du pineau d’Aunis pour ce qui est du rosé, petit gris comme on aime le nommer en Vendômois, c’est que cela fait un vin léger, très subtil en bouche.» Jean Chaillou, viticulteur et historien local, amoureux de son territoire, apporte sa touche historique et pose une véritable question : «Est-ce que le pineau d’Aunis s’est développé dans la Vallée du Loir grâce au prieuré d’Aunis, à côté de Saumur, ou à la faveur de Geoffroy de Martel, qui l’aurait ramené de Charentes, là où il aurait eu des propriétés ?» On pourrait alors se prendre à rêver que le développement de ce cépage vendômois à Château-du-Loir soit issu de l’abbaye de la Trinité. Un vrai débat d’expert !
A. F.

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page