Éducation

Le passage en revue des capteurs de CO2 dans les collèges

capteur co2 Les 26 collèges du département sont armés, en capteurs de CO2, depuis la fin du premier trimestre de l’année scolaire 2021-2022, et chaque établissement en est doté de trois, à raison de deux immobiles dans les grandes structures passagères, comme les salles de repas ou d’études.

 

Le troisième mobile peut être placé, à la demande des professeurs et sur décision du chef d’établissement, au hasard des lieux fréquentés par les élèves comme les centres de documentation ou autres endroits non destinés aux études au départ.

 

Le coût global de ces investissements sécuritaires s’élève à près de 10.000 euros (HT) pour une mise unitaire de 123,40 Euros HT, avec une durée de vie estimée à 15 ans!

 

Afin de vérifier le bon état de ces investissements de santé, une délégation du Conseil départemental conduite par Claire Foucher-Maupetit, vice-présidente, chargée de l’Education, de l’enseignement supérieur, et des collèges, et Virginie Vernet, conseillère départementale (Chambord), avec plusieurs responsables de service du CD41, s’est rendue au collège Marie-Curie de Saint-Laurent-Nouan (500 élèves environ) pour constater, de visu, et après mise en route, la bonne installation et le parfait fonctionnement de ces capteurs de surveillance vigilante de la qualité de l’air, ainsi que des parfaites conditions sanitaires comme l’aération des salles et autres lieux de cours.

 

Guidés par David Fourrage, principal, les visiteurs ont sillonné le maximum de salles et couloirs avant de s’arrêter, un peu plus longtemps, dans le restaurant, récemment remis aux normes et à neuf, puis au CDI, où un échange, sans barrières, s’est instauré entre élues et responsables des services avec les membres du personnel présent sur place.
Cette «inspection» qui certifie, pour tous les autres collèges où ces installations ont été effectuées, la bonne destination de ces capteurs a permis de constater leur bon fonctionnement et le côté rassurant qu’ils apportent.

 

Un regret, toutefois, a été émis, sans capteur : l’obligation d’aérer les locaux, entre chaque cours, entraîne un surcoût en matière de chauffage, avec une surconsommation d’énergie évaluée à plus 20% en moyenne. Et comme le prix du gaz s’envole, la note risque d’être salée. Toutefois, grâce aux capteurs installés, il sera plus facile de mesurer, donc de réguler, l’aération, en se basant sur les couleurs affichées par ledit capteur chasseur de CO2. Il y en a trois : Vert pour une bonne qualité de l’air ; Orange pour un taux moyen et Rouge pour alerte…Comme sur la route ! Prudence donc et vigilance…en attendant l’arrivée du printemps qui devrait chasser le virus qui aurait peur du chaud…

 

Reste à savoir ce qui sera installé ailleurs dans des salles recevant aussi du public mais ne dépendant pas du Conseil départemental…en Loir-et-Cher.

 

Richard MULSANS

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