Les collégiens citoyens
Au collège Alphonse-Karr, à Mondoubleau, 51 élèves de 4e et 3e s’engagent jusqu’au 31 mai pour devenir des Cadets de la Sécurité civile.
Fruit d’un partenariat entre l’Académie, le Conseil départemental, le Service départemental d’incendie et la préfecture de Loir-et-Cher, expérimenté en 2015 dans une dizaine d’établissement en France, le dispositif des Cadets de la Sécurité civile est étendu à l’ensemble du territoire national à compter de la rentrée 2016-2017. Le collège de Mondoubleau est le premier établissement de Loir-et-Cher a y avoir répondu favorablement. Au programme pour ces jeunes volontaires: les risques et menaces, comme les accidents de la vie courante, du travail, les actes d’incivilité, les risques naturels et technologiques ou les actes de terrorisme.
«Les Cadets de la Sécurité civile répondent à l’exigence d’associer nos jeunes en termes de sécurité bien sûr, mais d’investissement au service de tous», soulignait le préfet de Loir-et-Cher, Jean-Pierre Condemine.
Un engagement citoyen qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des valeurs de la République et des démarches citoyennes.
L’intérêt principal de cette formation est d’informer les jeunes sur les différentes formes d’engagement citoyen au sein de la Sécurité civile, ainsi que de les sensibiliser à l’esprit d’entraide, de solidarité et de dévouement. L’acquisition de compétences et de réflexes en matière de sécurité, avec la motivation de s’investir, rentre dans le cadre de cet apprentissage volontaire. Le programme de la formation s’articule autour de six modules, comme la prévention des risques, l’incendie, le secourisme avec le passage du PSC1 (attestation des premiers secours), ainsi que la visite du centre de secours de Mondoubleau et du centre de formation du service incendie de Vineuil. L’encadrement est assuré par une équipe du personnel du service d’incendie et de secours de Loir-et-Cher, sans oublier le personnel du collège Alphonse-Karr.
Cette formation a aussi l’avantage de préparer, pourquoi pas, de futurs pompiers volontaires et bénévoles, lesquels commencent à faire défaut dans les petites communes. Des éléments indispensables pour entretenir ce vivre-ensemble qui semble encore plus important aujourd’hui qu’hier.