Des fleurs sauvages dans mon jardin
Cultiver des fleurs sauvages permet de transformer son jardin en niche écologique pour lutter contre la raréfaction des insectes et des oiseaux. Ces plantes travaillent aussi pour le jardinier, recolonisent les milieux dégradés, indiquent la nature des sols et jouent un rôle capital dans leur résilience et le maintien de la fertilité. Cet ouvrage permet de reconnaître et d’apprivoiser les meilleures fleurs sauvages pour un jardin de charme vivant, accueillant et coloré.
Ces plantes sauvages étaient là avant nous et nos rêves de jardin. Pour qui prend le temps d’apprendre à les «lire», elles nous donnent de précieux renseignements sur la nature et l’état de notre sol. Tout simplement, elles indiquent un biotope. En nous intéressant à elles au lieu de les combattre coûte que coûte, nous nous tiendrons informés des manques et des excès de fertilisation, des carences et de l’état de la vie microbienne qui reste l’une des bases du jardinage biologique.
Grâce à ces plantes, nous connaîtrons le chemin à prendre, les ornières à éviter pour de meilleures pratiques de jardinage. Au cours des ans, elles nous parlent de l’évolution du sol, de sa composition, de sa structure, de sa vie et nous confortent dans nos bonnes pratiques jusqu’à voir apparaître les espèces qui signent la bonne santé du jardin. C’est une technique très ancienne déjà connue et utilisée par les Grecs pour déterminer les contraintes ou les aptitudes d’un sol avant de le mettre en culture.
Actuellement la prolifération de deux plantes dites «envahisseuses» – l’ambroisie et le datura stramonium – doit nous alerter car elles nous indiquent la destruction des sols par pollution chimique et la disparition du complexe argilo-humique.
«Des fleurs sauvages dans mon jardin», de Brigitte Lapouge-Déjean.
120 pages, 14€, collection Facile & bio – éd. Terre vivante