La poésie comme one man show
Olivier Golibrodski, de son nom de scène Gosc, auteur, compositeur et interprète présentera son premier spectacle en mai, une performance toute en poésie, un one man show sensible de nos états d’âme.
De formation d’ingénierie informatique, puis salarié de sa propre société multimédia et internet en plein essor à l’époque, Olivier Golibrodski, arrivé en Vendômois il y a douze ans, monte une 2e entreprise de vidéo et marketing en association. Le confinement de 2020 a arrêté plusieurs de ses activités. « Ces événements dramatiques n’ont pas été une conséquence, ça a été une coïncidence. J’ai eu le temps de me poser et réfléchir lorsqu’en classant différents documents, j’ai ressorti un vieux poème que j’avais écrit et composé une musique pour l’accompagner. Une envie soudaine et folle de me lancer dans la poésie orale » s’amuse t’il à se souvenir. Aujourd’hui pour sa part, la musique a été retirée sur les conseils et le coaching avisés de la Vendômoise, Isabelle Ganz, comédienne et metteuse en scène. «Avec Isabelle, ça a été une vraie révélation, une providence. Je croyais que j’étais assez bon pour déclamer mais elle m’a très vite fait comprendre qu’il fallait me former et m’exercer» poursuit Gosc.
Ce qu’il aime c’est l’interaction avec le public dans son spectacle «Histoires de l’ouvre-boîte». « Mes textes sont dans l’intemporel c’est-à-dire l’intemporel qui existe à tout moment. Les fondations de mes textes partent d’un vécu donc ils ne peuvent mentir même si je vais les raconter ou les romancer à ma manière. Je traite l’âme dans plusieurs de ces états et non dans tous ces états ». Des textes gais où l’on retrouve l’espoir dans des poésies denses de sens avec toujours beaucoup d’humour. Souvent même ses poésies peuvent être entendues avec une deuxième interprétation. « Une véritable étape entre l’auteur et l’interprète. Comment jouer et dire devant un public des mots couchés sur du papier. Le par cœur des mots n’a pas d’importance, c’est la façon de les raconter qui compte, l’émotion que l’on va rapporter dans son interprétation » insiste Olivier Golibrodski. Seul en scène avec une boîte à lettre réformée de La Poste là aussi pleine de sens : est-ce une boîte de Pandore, une boite de conserve mais de quelle boîte parte-t-on ?