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« Le trois est un bon équilibre »

Vincent Dupré a 37 ans, il est né à Tours, en 1985. Vendômois depuis 15 ans, il pratique la musique électronique à l’aide de machines, synthétiseurs, boîte à rythmes, samplers depuis une dizaine d’années. À l’origine, il faisait partie du groupe de rap vendômois Oldkids, entre le hip hop et le slam. Premier concert sous l’étiquette « Trois » en 2018, son projet solo d’électro. Il travaille aujourd’hui sur son premier album qui sortira chez Figures Libres Records.

Trois, quel drôle de nom pour un artiste  ?

Eh oui ! Je suis né un 3 … et j’aime pas trop les choses trop symétriques. Le trois est souvent un bon équilibre.

Quelles sont vos influences musicales, vos références ?

Des classiques de rap, à la musique traditionnelle réunionnaise, en passant par de la techno ou du punk. J’aime surtout voir des concerts et de la musique vivante, quand tout n’est pas trop lisse et sort un peu des codes.

Vous collaborez avec des instrumentistes (clavier, guitare, cuivres…) sur scène ou en studio ?

En studio, pas pour le moment. Sur scène, j’ai joué plusieurs fois avec les multi-instrumentistes thorésiens Pierre Lambla et Lionel Laquerrière lors de projets ponctuels ou d’improvisations. À l’avenir, j’aimerais développer ce genre de rencontres, c’est toujours un plaisir.

Vous êtes vous-même instrumentiste ?

Plus jeune, j’ai joué du piano et du saxophone, mais mon niveau est très basique. Peut-être un jour j’y reviendrai…

Le label Figures Libres pour votre premier album, un choix de proximité ?

C’est surtout un super coup de pouce de leur part pour soutenir un projet local. Ce sont aussi des gens et une asso qui me sont proches depuis longtemps. Je suis très content de réaliser ce premier album avec eux.

Vous avez choisi le vinyle comme support. Une affaire de son ou la nostalgie ?

Là aussi, c’est le format que m’a proposé Figures Libres Records. C’est leur format de prédilection. Et, pour ma part, c’est une esthétique qui me convient parfaitement, tant pour le son que pour l’objet.

Vous avez travaillé aussi avec Flavien Denis pour votre clip « Cave ». Une histoire de circuit court ?

Une histoire d’amitié surtout ! J’aime le travail de Flavien, je lui ai fait entièrement confiance et je suis très content du résultat. Et puis oui, autant mutualiser les forces locales !

Quelles couleurs pour cet album ? Il a été enregistré où ? Sortie prévue quand ?

C’est pour 2023, et tout dépendra des délais de pressage. Actuellement, je peaufine les derniers détails d’enregistrement, puis j’envoie le tout à Lionel Laquerrière, qui s’occupe du mix et du mastering, dans son studio de Thoré-la -Rochette. Quant aux enregistrements, je les ai réalisés chez moi dans mon salon à Montoire.
Certains titres sont doux et planants, d’autres plus sombres, d’autres encore bruts et festifs. J’ai essayé de représenter ce que j’aime faire en live et de jouer avec les différentes influences qui me composent.

On a une chance de vous voir sur scène prochainement dans le cadre des Rockomotives ?

Ça, il faut le demander au programmateur du festival ! Peut-être pas tout de suite car j’y ai joué en 2021 pour « Trois » et en 2022 avec la compagnie SixPieds, une compagnie de danse contemporaine et de musique électronique dont je fais également partie. Mais je jouerai le 3 juin à Vendôme pour l’événement Instant ô Jardin, le 1er juillet à Montoire pour le festival Foliart et le 13 juillet à la Paillote, à Orléans.

Plus d’infos : figureslibres.org

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