«L’échiquier»
En 2020, lors du confinement lié à la pandémie de Covid 19, l’auteur belge Jean-Philippe Toussaint assiste à l’annulation du programme de rencontres, salons et animations prévues pour la promotion de son dernier roman. Désœuvré, il cherche un nouveau projet et décide de retraduire Le joueur d’échecs de l’écrivain autrichien Stefan Zweig (1881-1942). En parallèle, il rédige une sorte de journal de traduction et de confinement. Ce récit autobiographique en 64 chapitres, comme le nombre de cases sur un échiquier, nous promène dans les souvenirs d’enfance et de jeunesse de Jean-Philippe Toussaint. Passé et présent alternent au fil des pages, dévoilant sa passion pour l’écriture et la traduction à travers des réflexions et des anecdotes drôles et passionnantes, tout en suivant le fil rouge du jeu d’échecs qui l’a accompagné à différentes périodes de sa vie. Sa traduction de la nouvelle de Zweig, traduite sous le titre Échecs est parue simultanément aux éditions de Minuit, une belle occasion de (re)découvrir cette œuvre majeure. Assurément mon plus grand coup de cœur de la rentrée littéraire !