La fête au naturel à Boursay
Le dimanche 9 septembre, Boursay fêtera pour la 27e fois le bio, Etienne Monclus, le directeur de la Maison botanique, organisatrice de l’événement, nous en livre les coulisses et les temps forts.
LPV : Quoi de neuf pour cette édition ?
Etienne Monclus : Chaque année, nous essayons d’enrichir le programme en intégrant des nouveautés. Par exemple, pour cette 27e édition, nous accueillerons le Contrevent, un manège unique, une balance qui se joue de l’équilibre entre un piano et un tapis volant. Un sublime moment de poésie à partager en famille. Côté musical, Marjolaine Karlin, qui intervient déjà pour le Cheptel Aleïkoum, viendra nous bercer de ses compositions puisées dans le silence de la forêt et le batukada Brazoreole animera la journée. Autre temps fort, la présence du céramiste Gregory Tchalikian, installé à Boursay depuis deux ans, et qui mettra en vente sur le marché, au profit de l’association, des œuvres réalisées dans le cadre d’ateliers mis en place à la Maison botanique. Par ailleurs, deux expos photos seront présentées au premier étage. L’une est en lien avec un concours que nous avons organisé sur le thème de la nature obstinée. L’autre est l’œuvre d’Edwige Lesiourd, une photographe de renom installée dans la Sarthe, qui dévoilera son travail sur la thématique des arbres et de l’eau.
LPV : Vos coups de cœur ?
E. M : D’abord, et c’est une première, la démonstration de traction animale, un projet monté en partenariat avec la commune de Boursay, Estelle Mulowski et Baptiste Vivinus, un spécialiste de la question. En point d’orgue, la démonstration sur place et une sensibilisation sur le maraîchage en traction animale. Le projet prévoit la mise en culture d’une parcelle de 450 m2 le long du chemin des trognes. La finalité étant, à terme, de faire la promotion auprès du grand public et des scolaires de ce mode de traction. Le produit de la récolte sera offert à la cantine de Souday, voire à d’autres structures collectives locales.
Ensuite la présence de Patrick Genty, de l’association Souffleurs de Vert, lequel est exposé au Jardins de Chaumont et viendra se livrer à la fabrication de bancs en bois brut avec un minimum d’outils et de matériau.
LPV : Et du côté restauration ?
E. M : Comme à l’habitude, fidèles à nos valeurs, du bon, du bio et des circuits courts. Cette année, nous n’avons pas fait appel à un traiteur et nous avons privilégié essentiellement des produits fournis par nos exposants ou achetés à proximité. Deux caravanes pour la restauration, l’une qui servira crêpes, gaufres, churros, l’autre pour le salé avec des formules classiques, locavore ou végétariennes, vous avez tous les choix.
LPV : Combien de bénévoles mobilisés sur l’événement ?
E. M : Notre réseau s’étoffe chaque année. Ils seront une trentaine pour cette 27e édition, avec soixante exposants sur la fête et près de 2000 visiteurs attendus. Nous les choyons, car sans eux, on ne pourrait rien faire… Pour preuve, en amont de l’événement, nous les réunissons pour tester les caravanes de restauration autour d’un moment festif et leur remettre les tee-shirts officiels de la Fête du bio.
Propos recueillis par Julie Poirier et Jean-Michel Véry