«Marchenoir, l’histoire d’un village entre le Vendômois et le Dunois» Ginette-Octavie GERARD
Ginette Octavie Gérard, clerc de notaire à Marchenoir pendant plus de 20 ans, vient d’éditer un livre relatant l’histoire de son village d’adoption. Ce travail débuté en mai 2013, aboutit à la sortie, ce mois-ci, du premier tome de la vie de cette bourgade, à compte d’auteur. Avec une dédicace de Maurice Leroy, Président du Conseil départemental de Loir-et-Cher, c’est en Belgique qu’elle a finalisé son projet. Par son métier exercé pendant de nombreuses années, elle eut l’occasion d’interroger les habitants de cette commune, «les évaluations et expertises des biens que j’avais en charge, m’amèneront à connaitre de plus en plus les lieux» souligne t’elle dans sa préface.
La grande forêt «m’impressionnait et me fascinait» poursuit elle, laissant errer son imagination pendant des années avant de coucher sur le papier ses recherches, notamment en s’inspirant des écrits d’Alexandre Péan et Charles Marin Rousseau. Complétés par des documents trouvés aux archives départementales, dans les bibliothèques avec les ouvrages d’historiens et des nombreux contacts avec les locaux dont Claude Fesneau ou Jacques Dahuron, un travail long s’instaurait mais le résultat est surprenant. Auteur dernièrement d’un ouvrage sur la Première Guerre Mondiale «Il y a 100 ans… Ferdinand» et également passionnée par la poésie et les contes, Ginette Octavie Gérard édite régulièrement avec l’Imprimerie Gruel à Vendôme des ouvrages relatant ses envies de rédiger sous toutes les formes, intarissable dans cette volonté de transmettre avec la discipline si particulière de l’écriture.
«Ourlée de ses vastes étendues à l’horizon de sa forêt, dénommée «la Sylva Longa», hier derrière ses remparts, petite ville fortifiée depuis le XIIe siècle, assujettie au comté de DUNOIS.
Dans ce premier tome, il est fait état de cette petite ville, dénommée châtellenie ensuite baronnie jusqu’au XVIIIe siècle ; elle aura à subir dès le Moyen âge, différents conflits, aussi bien d’ordre familial que de guerres de territoire, guerres de religion et la guerre de cent ans ; Marchenoir, assiégée lors de l’invasion des Anglais y fera face et essuiera ses peines. Malheureusement, viendront s’ajouter à ces fléaux la peste, la famine et la lèpre qui s’installera dès le retour des croisades comme dans toute l’Europe. Sa population jusqu’au XVIIe siècle, à majorité protestante, sur un simple levé de sceptre royal perdra plus des trois/quarts de ses biens par la confiscation de ceux-ci ainsi que ceux du consistoire de l’église réformée au profit de la fabrique de Saint-Léonard-en-Dunois. Il lui restera les revenus de sa forêt, dont la superficie à la fin du XVIIIe siècle était de plus de 5.000 hectares. Nous suivrons le parcours de ses habitants tout au cours des dix-huit siècles, soit jusqu’à la Révolution.»
Marchenoir en 2 tomes
Tome : 1. Marchenoir : une Baronnie (10°S.au XVIIIe s.) – paru
Tome : 2. Marchenoir : une Commune (XIXe s. à nos jours) – à paraitre