Maïana, chanteuse, danseuse, compositeur et musicienne professionnelle est en perpétuelle recherche artistique. Elle dirige déjà un grand nombre de chorales dans le Vendômois mais ce nouveau projet la poussera sur le devant de la scène le 27 mai à Vendôme, accompagnée par 3 musiciens et 3 choristes.
Wonder Mama est une musique éclectique, c’est comme ça qu’elle résumerait la musicalité de ses chansons. Une base de blues, un apport rythmique toujours métissé, elle parle gaiement de la spiritualité sans connotation religieuse.
«On peut être athée et parler de la spiritualité. Les textes que j’écris pour ce nouveau groupe Wonder Mama, racontent l’espoir, la quête de la connaissance de soi et de l’harmonie humaine» résume Maïana, belle femme, ex mannequin métisse elle-même.
Qui dit spiritualité, pourrait immédiatement penser à de la musique de relaxation mais Wonder Mama est plutôt dans le registre du Rock et du Funk. Une sorte de Néo Spiritual, une nouvelle façon complètement décomplexée, dynamique de chanter la spiritualité. Accompagnée sur scène par Jean louis le Batteur, Fabrice le bassiste et Gilles le guitariste, Maïna a également fait appel à Chris, Aurélie et Betty, 3 choristes de ces nombreuses chorales qu’elle dirige dans le Vendômois.
«Ce sont des chanteuses qui ont le sens du rythme pour chanter mes textes» précise t’elle.
Pour la composition de ses chansons, Maïna les écrit généralement tôt le matin, l’inspiration venant dés 5h du matin.
«Je prépare un canevas, musique et texte mais je le partage avec mes musiciens. L’interprétation donne la couleur, et ce sont les musiciens qui vont donner le rythme, c’est leur talent qui amèneront l’aboutissement de la musique»
Ainsi ses interprètes et amis donnent eux aussi leurs idées, chacun partageant son expérience et son avis. Une quinzaine de chansons sont déjà écrites malgré une réserve d’une centaine que Maïna a déjà composée depuis plus de 20 ans.
«Le challenge cette fois-ci est de n’arriver sur scène qu’avec des compositions originales, musiques et paroles. J’écris quasiment automatiquement, c’est plus fort que moi. La mélodie et les mots m’arrivent en même temps» révèle t’elle.
Pour le concert de la fin mai, le groupe Wonder Mama accueillera également un pianiste, Jean-Marc, musicien amateur et professeur de philosophie. Cela tombe bien car effectivement comme Maïna s’en amuse, « Pour chanter la spiritualité, la philosophie est parfaite pour l’accompagnement ». Wonder Mama ne représente pas cette femme de tête mais c’est une divinité Africaine, la grand-mère des musiciens, un retour aux racines que Maïna transcende. A découvrir à tout prix.
