Marine & Axel en Amérique latine…
Saison 1 – Epilogue
Le grand périple de la traversée à vélo de l’Amérique du Sud par l’ouest vient de s’achever.
Les deux aventuriers-cyclistes sont rentrés en France. Retour sur l’expérience.
Partis le 4 février, depuis Quito en Equateur, Marine et Axel sont arrivés à Ushuaïa, sur l’île «Terre de Feu», en Argentine le 28 octobre, après 11 275 kilomètres effectués à vélo. Ils sont rentrés en France le 24 novembre, soit 9 mois et 20 jours après le départ. Les explorateurs ont traversé l’Equateur, le Pérou, la Bolivie, le Chili et l’Argentine par l’ouest, en suivant les Andes.
La Bolivie sera le souvenir le plus marquant pour les deux voyageurs. C’est le plus haut, le plus dépaysant et le plus extraordinaire des territoires traversés. Le pays également où les conditions ont été les plus difficiles avec le froid (jusqu’à -10 °C, la nuit) et l’altitude. Perché à 4899 mètres, la Laguna Morijon est le col le plus haut franchi mais aussi le plus spectaculaire. Les paysages du Sud Lipez ont particulièrement marqué Marine et Axel parce qu’ils étaient les plus atypiques mais aussi les plus dures à aborder physiquement avec des routes non asphaltées, des chemins avec des cailloux et un dénivelé important.
Vous reprendrez bien des yeux de poulet ?
Plus à l’ouest, la culture péruvienne est encore très traditionnelle et colorée, les villages y sont très animés. Les Péruviens sont curieux et généreux, les enfants étaient très intrigués et attirés. Certains endroits du pays, un peu reculés, ne sont pas énormément visités par les touristes. La gastronomie péruvienne est davantage diversifiée et nouvelle pour les aventuriers. Les plats typiques comme le «ceviche», à base de poisson cru, ont ravi les babines des cyclistes gourmands. Le maïs est beaucoup utilisé, notamment dans une boisson, la «chicha morada», agrémentée d’épices comme la cannelle, les clous de girofle mais aussi d’ananas. Les morceaux de viandes consommés différent quelque peu de nos habitudes… Pour le poulet, le cœur, les pieds, le cou, et même les yeux sont cuisinés.
Du côté de l’Argentine et du Chili, ce sont deux pays beaucoup plus modernes et développés. Les locaux ont une culture du voyage plus développée, ce sont des territoires plus touristiques. L’Argentin est beaucoup plus extraverti et voyageur et les échanges se font plus facilement.
Les seules ombres à ce beau tableau latin, mais qui ne sont pas le fait de nos cyclistes. Ils n’ont pas pu apercevoir le Chimborazo, un volcan en Equateur, à cause du brouillard. Un sommet qui est considéré comme le plus éloigné du centre de la Terre. Ensuite, la «carraterra autral» (route australe) n’a pas pu être empruntée jusqu’au bout puisque, à cette basse saison, le bateau pour finir n’est pas encore proposé. Dernière déception, celle de ne pas avoir aperçu un puma, animal emblématique. Pour preuve : l’équipe de rugby d’Argentine en porte le nom !
Le couple recommande leur aventure à 100%, et se disent prêts à recommencer. Ce voyage leur a permis de sortir de leur zone de confort, de se rendre compte des problématiques écologiques de la planète et leur confère un goût du voyage encore plus prononcé. Et ce n’est pas Albert Einstein qui les démentira : «La vie, c’est comme une bicyclette. Il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre», disait le physicien.
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