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Le tennis pour la vie

[dropcap]U[/dropcap]ne page se tourne, Joël Beaufort est dorénavant à la retraite, lui que l’on pensait indéboulonnable de son poste d’entraîneur à l’USV Tennis et qui, soyons honnête, ne fait pas son âge. À 63 ans, celui qui a été le premier salarié du club, toujours apprécié pour sa gentillesse et sa véritable empathie pour ses élèves, va pouvoir se consacrer pleinement à sa nouvelle passion, le kitesurf.

«Dans la rue, devant la maison de mes parents, je me souviens que je jouais au jokari avec les enfants des voisins, ce jeu qui consistait à frapper dans une balle attachée à un élastique. Mais c’est à 13 ans que je me suis inscrit au tennis sous les recommandations du médecin de famille pour un début de scoliose. Ce n’est pas mon choix, je voulais jouer au foot, mon père ne voulait pas» se souvient Joël Beaufort. Mais, grâce à la bande d’amis qu’il a rencontrée, au club de Vendôme, il s’est plongé très vite dans le tennis, jouant entre 15 et 19 ans jusqu’à 15 heures par semaine. «Je n’étais pas spécialement doué mais j’ai beaucoup pratiqué, joué énormément de tournois. Petit à petit j’ai dépassé les amis qui avaient pourtant commencé plus jeunes que moi» poursuit-il. En 1983, son diplôme de monitorat en poche, il part donner ses cours à Vendôme mais également dans les communes proches. «J’aime voir la progression des joueurs motivés et je ne côtoye dans mon métier que des gens heureux car le tennis est leur choix ».

Plusieurs noms lui reviennent et que Joël n’oublie pas, comme Guy Martineau, Jean Chapuis, Bernard Dubus ou Michel Patault qui lui ont tous donné beaucoup au sein du club vendômois, d’autres joueurs aussi avec qui il a partagé ses années compétitions, la famille Bayle ou la famille Gavriloff. Une progression en flèche jusqu’à 25 ans où il se classe -4, dans les 200 premiers français. «Depuis ces 15 dernières années, je me suis consacré au développement du tennis loisir, laissant la compétition aux autres entraineurs plus jeunes, m’occupant de l’accueil des nouveaux tennismen jusqu’à l’école de tennis. Cela coïncide avec la découverte du kitesurf, ce sport de glisse que j’exerce avec le plus de sérieux possible, avec cette fois-ci une progression pour moi, prendre du plaisir sans être dans la compétition».

Attention, le tennis ne le quittera pas aussi vite, on reverra sûrement Joël pour l’animation de stages au sein de sa 2e famille, l’USV Tennis.

Le Petit Vendômois

Mensuel gratuit depuis 32 ans, tiré à 28 000 exemplaires, le Petit Vendômois se veut proche de ses lecteurs, familier et convivial, sérieux sans se prendre au sérieux, ambitieux sans prétention…à l’image du Vendômois. Dans ses colonnes, on y trouve le Vendômois de toujours: celui d’hier, celui d’aujourd’hui, celui de demain (agenda, spectacles, concerts, expositions, fêtes et manifestations diverses, informations, échos, histoires et curiosités).

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