Les Petits Frères des Pauvres fêtent leurs 70 ans
Même si on l’entend rarement, l’association « les petits frères des pauvres » existe bien à Vendôme. D’ailleurs elle réfléchit même à différents projets, toujours tournés vers les plus démunis, ceux qui dans la solitude n’ont plus d’espoir. Et comme chacun le sait, l’espoir est l’un des moteurs de la vie. Le mouvement national cette année fêtera ses 70 ans à l’Olympia à Paris. Un anniversaire qui permet de porter un coup de projecteur sur la section Vendômoise.
Fabrice Calbert est un bénévole parmi la dizaine que rassemble la régie vendômoise.
«A Vendôme, nous nous occupons de quatorze Personnes Âgées (PA). Dans notre région administrative, la section de Tours est la plus représentative de ce que nous pouvons mener comme actions » déclare t-il.
L’action des Petits Frères des Pauvres s’accomplit encore aujourd’hui autour des valeurs fondamentales de respects et de fraternité que son fondateur, Armand Maquiset, avait mis en place à la création de ce mouvement dès avril 1946, sensibilisé à aider les personnes âgées démunies.
70 ans plus tard, la régie de Vendôme reste fidèle aux institutions de leur fondateur et adapte leur action aux besoins de la région avec ce même constat qu’en 1946, la détresse de la solitude pour les personnes âgées.
A Vendôme l’association s’occupe principalement de l’accompagnement. Les bénévoles se déplacent chez les gens ou dans les maisons de retraite et les écoutent, discutent et cassent cette solitude.
«Moi, j’aime particulièrement les sortir de chez eux. Avec ma voiture, nous sortons ensemble au plan d’eau de Villiers par exemple. Nous allons passer 3 heures ensemble, refaire le monde parfois mais il y a ce contact humain si important » précise Fabrice.
Ainsi la personne visitée pense la veille à la venue du bénévole, partage le jour même avec lui et le lendemain se souvient encore de cette visite.
Recherche bénévoles
Mais pour que cette magie opère, l’association est toujours à la recherche permanente de bénévoles pour 1h, ½ journée par semaine ou plus.
«Aucun problème pour trouver les personnes âgées, nous avons des demandes. Mais les bénévoles c’est un autre problème».
En principe, une PA se gère en binaire c’est-à-dire qu’il y a une alternance entre deux bénévoles pour la même personne. Cela évite que les bénévoles s’attachent trop à leur contact car généralement, l’accompagnement va jusqu’à la fin, la dernière étape restant très difficile.
«La solitude quand on est entouré des siens, on ne sait pas ce que cela représente. Mais elle est terrible lorsqu’on la vit» conclue t’il.