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La Gambadine bientôt plus

La décision est prise au sein de la mairie. Le 31 décembre, la halte garderie La Gambadine située depuis 22 ans au Dojo des Grands Prés à Vendôme fermera définitivement ses portes. Certains utilisateurs font de la résistance.

Emilie est très remontée. Cette jeune maman, infirmière libérale, mère de deux enfants est une inconditionnelle utilisatrice de la halte garderie La Gambadine, bien différente en terme de fonctionnement qu’une crèche.

«Moi qui aie un métier avec des horaires très particuliers, l’organisation de la garderie me laissait la liberté de déposer mes enfants même2 heures si je le souhaitais et en centre ville, sans obligation de laisser mes enfants à la demi-journée comme à la crèche aux Rottes. De plus, la Gambadine a été rénovée il y a 2 ans, pourquoi la fermer ?» explique t’elle.

Emilie fait tourner actuellement une pétition et a recueilli déjà plus de 150 signatures de commerçants.

«Je suis vendômoise depuis 4 ans et nous sommes venues nous installer pour la qualité de vie en centre ville de Vendôme. Cette fermeture est surprenante  car la halte garderie est un plus indéniable en plein cœur de Ville lorsque les parents font leur course.»

Ce qui révolte Emilie c’est aussi le peu de temps qu’elle possède pour se retourner et trouver peut être une nourrice.

«Nous avons été mis devant le fait accompli aux vacances de la Toussaint ! Cette structure ferme en année civile et non scolaire ! On marche sur la tête.»

Ce qu’elle reproche et conteste aussi à la mairie, c’est une fausse excuse.

«On nous dit que la baisse de fréquentation est la raison de cette fermeture mais nous savons tous que c’est surtout une baisse des budgets. Depuis septembre 50 contrats ont été remplis mais depuis un mois, plus personne ne peut s’inscrire car La Gambadine doit fermer !»

Cependant la mairie promet qu’elle étudiera la question si la natalité reprend de la vigueur.

Alexandre Fleury

Il est partout ! Assemblées générales, événements sportifs et culturels, reportages, interviews, portraits… à lui seul, il rédige la moitié des articles du journal. C’est la figure tutélaire de la rédaction et il répond toujours avec le sourire aux très nombreuses sollicitations. Une valeur sûre, qui écume le Vendômois par monts et par vaux et connaît le territoire par cœur.

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