Se former à l’animation
Cet été, à Lunay, sur le terrain communal du camping à l’entrée du plan d’eau, 45 jeunes étaient formés au Brevet d’Aptitude aux Fonction d’Animateur, bien plus connu par son acronyme, le fameux BAFA.
Même si le secteur de l’animation a été en tension ces dernières années, surtout au sortir de la pandémie de 2020-2021, aujourd’hui les formations BAFA redeviennent attractives. «Ces 45 jeunes formés aujourd’hui représentent véritablement notre force d’animateurs de demain sur le territoire pour les lieux d’accueil et centres aérés» explique Matthieu Schreibert, responsable de cette formation, président pour la région Centre-Val de Loire de l’organisme de formation nationale le Centre d’Etude et Méthode d’Education Active (CEMEA), partenaire indispensable avec l’agglomération Territoires Vendômois (CATV) pour la formation au BAFA.
L’obtention de ce brevet, obligatoire pour encadrer, se décline en 3 phases, un stage découverte, plutôt orienté théorie pendant 8 jours ce qui était le cas pour 30 participants à cette formation en août à Lunay. Puis un stage pratique pendant 14 jours qui se fait obligatoirement dans une structure d’accueil, centres aérés ou colonies de vacances au contact des jeunes et enfin une dernière étape dite d’approfondissement de 6 jours où les stagiaires font l’analyse de leur apprentissage, de ce qu’ils ont pu acquérir comme compétences. «Ces trois phases se font au maximum sur 36 mois pour obtenir le diplôme, en sachant que l’on peut commencer la formation dés l’âge de 16 ans» détaille Emilie Dorizon, animatrice et formatrice.
Sur un CV, l’obtention du BAFA et le fait d’encadrer des centres de loisirs n’est pas anodin, un engagement qui démontre la volonté de ces jeunes qui souvent s’orientent vers les métiers de l’enseignement.
Aucun examen en fin de BAFA, l’évaluation se fait tout au long de la formation par les animateurs, une véritable équipe d’encadrants attentive jugeant à chaque étape l’aptitude des stagiaires à s’investir et la pertinence de leur intervention.