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Journée nationale de l’audition, jeudi 9 mars 2017

Téléphones portables et baladeurs sur la sellette !

A l’occasion de cette 20e édition, l’équipe scientifique de l’association créatrice des campagnes nationales JNA, professeurs et chercheurs, médecins ORL, orthophonistes, audioprothésistes, alertent l’opinion publique quant aux dangers des téléphones portables et autres baladeurs pour la santé auditive.

Cette pratique pourrait effectivement expliquer le développement précoce des déficiences auditives et autres pathologies de l’oreille (acouphènes…) au sein de l’ensemble des tranches d’âge de la population et en particulier chez les plus jeunes. Cette journée a pour but d’informer, de sensibiliser et de prévenir.

Des oreilles endommagées, même sans douleur

L’exposition à un bruit intense, si elle est prolongée ou répétée, peut provoquer des lésions graves du système auditif qui peuvent être irréversibles. Notre capacité à comprendre ce que les autres nous disent est liée à l’état de nos cellules ciliées. Or, ce sont les premiers éléments à être endommagés par une exposition trop importante au bruit. Les cellules ciliées endommagées ne sont pas remplacées ; leur perte est irréversible et responsable de troubles définitifs de l’audition.
L’oreille peut être endommagée bien avant que l’on ne ressente une quelconque douleur. Le seuil de danger pour l’oreille se situe à 85 décibels (dB) alors que le seuil de douleur lui se situe à 120 dB.
Par exemple :
– 50 dB : musique douce,
– 80 dB : rue bruyante,
– 85 dB : bruit d’une tondeuse, seuil de danger,
– 100 dB : baladeur à son volume maximum, bruit d’un marteau-piqueur,
– 100-105 dB : musique en discothèque ou en concert, bruit de sirène d’ambulance,
– 120 dB : bruit d’un réacteur d’avion, seuil de douleurs.

Au quotidien, il arrive donc que nous soyons exposés à des niveaux sonores dépassant le seuil de danger.
Les atteintes à l’audition dépendent du volume sonore, de la durée et de la fréquence de l’exposition, mais aussi d’un certain nombre d’autres facteurs :
– un son aigu est plus nocif qu’un son grave,
– un son impulsionnel, ayant un caractère imprévisible, est plus dangereux pour l’audition qu’un son continu.

Il est important de noter que nous ne sommes pas égaux face au bruit. Certaines personnes sont particulièrement vulnérables face au volume sonore, en particulier en cas d’antécédents médicaux comme les otites. Les dommages ne sont pas identiques pour tous.

Déficience auditive: faites votre bilan !

De nombreux spécialistes proposent au public d’effectuer un bilan auditif et répondent ainsi à toutes les interrogations des personnes désireuses de mieux être informées sur leur capital auditif.

La déficience auditive (DA), ou surdité, est une élévation du seuil de l’audition communément caractérisée et mesurée par la perte auditive, laquelle correspond à l’atténuation des sons ressentie par le malentendant. La mesure de la perte auditive et le diagnostic de surdité sont réalisés par le médecin spécialiste ORL avec diverses techniques. Les surdités sont classées selon différents critères dont les plus utilisés sont l’importance de la perte auditive et la localisation de l’altération auditive.
– les DA légères lorsque la perte est de 20 à 40 dB, les sons faibles ne sont plus entendus, le handicap est minime ; le port d’une aide auditive peut améliorer le confort d’écoute
– les DA moyennes correspondant à une perte comprise entre 40 et 70 dB ; à ce stade de nombreux sons de l’environnement sont difficilement perçus. La compréhension de la parole est souvent difficile, surtout en milieu bruyant ; le handicap est incontestable.
– les DA sévères où la perte auditive est comprise entre 70 et 90 dB ; le handicap est important, le port d’une aide auditive est obligatoire pour améliorer la communication
– les DA profondes pour une perte supérieure à 90 dB. Le handicap est très important ; la parole est souvent remplacée par le langage gestuel ; les aides auditives peuvent avoir une certaine efficacité mais sont parfois remplacés par un autre dispositif de réhabilitation, l’implant cochléaire. Chez l’enfant, l’absence d’éducation orthophonique entraîne la mutité.

Ils participent à la campagne JNA 2017

AUDILAB, à Vendôme, 21-23 rue du Change, 02 54 23 61 60.
CENTRE AUDIKA, à Châteaudun (28), 37, rue de la République, 02 37 66 34 62.
CENTRE HOSPITALIER DE SAINT-CALAIS (72), Service ORL, 2, rue de la Perrine, de 9h à 17h, information contrôle de l’audition et dépistage gratuit, rens. : 02 43 63 64 65.

Le Petit Vendômois

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