ADAP comme adapter pour tous dans le temps
En cette fin septembre, Nicolas Haslé , adjoint au maire de Vendôme en charge de l’habitat, de la politique foncière, des activités et bâtiment et Alia Hammoudi, conseillère déléguée à l’inclusion et accessibilité ont présenté l’Agenda D’Accessibilité Programmé (ADAP) au conseil municipal puis au conseil communautaire. Lancement de grands chantiers d’accessibilité programmés jusqu’en 2024 dans les batiments de la ville accueillant du publics.
«Ce gros dossier, issu de la loi de Cohésion sociale pour l’égalité des droits et des chances de Février 2005, vise la plus grande autonomie et la non discrimination à l’entrée des bâtiments accueillant le public handicapé, que ce soit en fauteuil roulant , comme les aveugles ou les malentendants» précise Nicolas Haslé. En effet, le dossier est travaillé depuis un an maintenant, piloté par le service des bâtiments pour la ville et la communauté et particulièrement par son directeur Olivier Kulpa, sous les conclusions du bureau VERITAS, bureau de diagnostics et d’audit, missionné pour chiffrer et planifier les travaux. « Leur proposition pour la mise en conformité s’étale sur 9 ans car certains bâtiments de la ville sont complexes à mettre en conformité » explique l’adjoint.
En effet, le bâtiment Régence au quartier Rochambeau par exemple, accueillant le musée d’un côté et l’Ecole de musique à une aile opposée, verra un ascenseur commun, ces travaux étant programmés pour 2024.
«Nous n’avons bien sûr pas attendu ce programme pour identifier les dossiers lourds à gérer comme la porte St Georges qui accueillera d’ici 2019 un ascenseur et des toilettes adaptées».
Le bureau VERITAS missionné a également calculé les coûts pour la collectivité soit 3.9 millions d’Euros dont 1.9 millions étaient déjà budgétisés par la municipalité.
«Cette feuille de route s’est faite également en dialoguant avec les associations représentatives des personnes en situation de tous les handicaps» interpelle Alia Hammoudi.
Car améliorer au maximum l’autonomie fait que chaque question se pose.
«Il y a une obligation légale bien sûr mais c’est une question d’éthique aussi» souligne Nicolas Haslé.
Récemment, grâce aux remarques de la conseillère municipale Alia Hammoudi, les services de la ville ont retravaillé à l’amélioration d’accès au sein même de la mairie en redescendant le boitier du badge de l’entrée ou en rendant plus douce la pente qui y accède.
«Certaines choses évidentes n’ont pas attendu l’ADAP pour être amélioré !» détaille l’adjoint avant de préciser que l’enjeu est de faire de son mieux pour tous.