Centre hospitalier de Blois-Clinique du Saint-Cœur de Vendôme
Une convention de coopération a été signée, en matière de réanimation, entre les deux unités.
Mutualiser au maximum les services pour le confort et le bien-être des patients, en leur évitant de longs trajets vers d’autres pôles de santé dits régionaux ou national, en réduisant les coûts, les risques et les délais de transports quand il n’y a pas une telle spécialisation dans l’établissement, telle est la base de la convention qui vient d’être signée à Blois. Entre Olivier Servaire-Lorenzet, directeur du Centre hospitalier de Blois, et Pascal Cazaux, directeur de la clinique du Saint-Cœur de Vendôme, et en présence des responsables de l’équipe de réanimation et de chirurgie du plateau hospitalier blésois, ladite convention stipule que l’établissement de Blois pourra accueillir les quelque 30 patients/an habituellement recensés à Vendôme et ayant besoin urgent de soins de réanimation.
Avant les actes écrits et les signatures apposées sur un document officiel, les femmes et les hommes en blanc se sont rencontrés, ont échangé et ont, tous, pensé à l’intérêt commun, celui du patient, ainsi qu’à son confort et celui de sa famille et/ou de ses proches, en ne négligeant pas l’échelle des économies possibles, sans omettre la fatigue des uns et des autres. La qualité et la sécurité des soins ne seront jamais prises en défaut, car ce type de services, qui ne souffre pas de retard dans les décisions à prendre, dès l’alerte donnée, comporte une structure technique et humaine spécialisée, de permanence 24 heures sur 24 (12 lits, plus 6 pour les patients respirant sans assistance ; six infirmières et quatre aides-soignantes, de jour comme de nuit).
Les docteurs Marc Feller, chef du service réanimation, et Kevin Kraft, chef du service chirurgie ; Frédérique Gauquelin, présidente de la Commission médicale d’établissement ; Carole Cousin, cadre de santé rattachée au service réanimation, ont participé avec les deux signataires précités à la présentation de la convention à la presse. Il a été précisé que les services du SAMU et du SMUR avaient, aussi, participé, en y étant associés, aux travaux de mise en place de ce dossier qui entre dans le cadre de la mise en place du groupement hospitalier de territoire (GHT), issu de la loi du 1er juillet dernier, et dont Blois devient le support. La Polyclinique de Blois-La Chaussée, ainsi que tous les pôles hospitaliers du département, complètent, ainsi, avec Vendôme, le réseau départemental du service de réanimation du centre hospitalier de Blois, sans « guerre » entre privé et public, pour renforcer au mieux les soins offerts, sans perte de temps…car, en matière de réanimation, la course contre la montre est engagée dès qu’un cas est décelé.
Avec un tel outil, Blois n’aura rien à envier aux autres centres ligériens auxquels il pourra être fait appel en cas de problèmes graves et, en cas de surcharges à Tours ou Orléans, Blois pourra accueillir des patients, la structure entièrement rénovée, il y a moins de dix ans, et la professionnalisation des équipes locales offrant les meilleures garanties possibles.
Quand on constate une telle entente aussi intelligente, on se pose la question de savoir pourquoi ce type de mutualisation ne se met pas en place, ailleurs, dans d’autres, ou tous,les domaines, en France… ?
Richard MULSANS