L’Organisation Non Gouvernementale (ONG) Vendômoise «Planet B Project» s’apprête à prendre la route, le 11 novembre, pour la 2e fois à Tchernivtsi, au sud de l’Ukraine, à bord de leur camionnette de 5 m3 avec galerie et remorque pleines. Beaucoup de matériel déjà récolté mais un manque de denrées alimentaires d’où cet appel aux dons pour des aliments rapides ou à faible préparation.
Ken Mimran-Castéra et Séverine Loyau ne ménagent pas leurs efforts. Respectivement président et secrétaire de la jeune ONG «Planet B Project», ils ont effectué un premier voyage en mai en Ukraine. «Notre destination est le sud de l’Ukraine, au nord de la Moldavie et de la Roumanie, une ville non desservie par la Protection Civile. Nous ne sommes pas des taxis, nous désirons aller jusqu’au bout et apporter le matériel récolté jusqu’aux réfugiés, au plus près des besoins. C’est un secteur non bombardé mais qui rassemble un grand nombre d’Ukrainiens, réfugiés pour fuir les combats, femmes et enfants» détaille Ken Mimran-Castéra qui a beaucoup œuvré plus jeune dans différentes ONG en Amérique du sud, au Salvador entre autres.
Se voulant totalement transparent, l’ONG vendômoise a mis en place un système de traçabilité, ce qui permet aux acteurs locaux qui les ont aidés d’avoir une trace de leurs actions comme la Croix Rouge pour un don important de couverture. «Pour ce nouveau voyage, nous avons déjà du matériel médical entre autres comme des fauteuils roulants mais nous manquons de denrées non périssables et des groupes électrogènes car avec les bombardements de ces jours-ci, nous savons qu’il y aura pénurie d’électricité cet hiver» poursuit Séverine Loyau.
Sur place, «Planet B Project» est en lien avec le service social de la ville de Tchernivtsi et s’assure que tout le matériel laissé sera distribué aux réfugiés. En complément de la Protection Civile, «Planet B Project» se veut être utile. «Le but est bien d’aider l’humain démuni. Peu importe la politique, peu importe le pays et peu importe la religion» conclut Ken Mimran-Castéra.
