La Laïcité comme signe de paix
Mercredi 9 décembre 2015, date anniversaire de la loi de 1905 concernant la séparation des Eglises et de l’Etat, le parvis du collège Robert Lasneau à Vendôme a été inauguré sous le nom de Parvis de la Laïcité en présence des membres du Conseil Municipal, des représentants du Vendômois des différentes religions, du Comité vendômois de défense de la Laïcité et du Cercle philosophique de la Vallée du Loir. Une manifestation bien particulière suite aux attentats du mois de Novembre à Paris.
«Cette année, le gouvernement a souhaité que la communauté éducative se mobilise en invitant les établissements scolaires à prendre des initiatives pédagogiques susceptibles de mobiliser la réflexion des élèves, pour mettre en valeur le sens et le bénéfice du principe de laïcité» prononçait Pascal Brindeau, Maire de Vendôme, lors de son discours inaugural.
L’initiative de Frédéric Pasco, principal du collège, de dénommer cette esplanade «Parvis de la Laïcité», avait été approuvé par l’unanimité du conseil municipal lors de sa dernière séance.
Les classes de 4e3 et 4e6 avaient en charge de proposer des dessins et illustrations, fruits de leurs réflexions avec leur professeur Fabrice Leroux sur les symboles que représente la Laïcité, éclairés de certaines citations de Victor Hugo, Léon Gambetta ou Jules ferry. Frédéric Pasco répétait lors de son discours que l’Etat ne s’opposait pas aux religions et n’empêchait pas non plus chacun de vivre selon ses croyances, rappelant que
«la laïcité n’est pas une philosophie nationale, mais un principe universel d’un bien vivre ensemble auquel aspire tous les peuples».
Rappelant les attentats du 13 novembre dernier, le Principal du collège répéta que l’ensemble des valeurs avait été attaqué, traitant de lâches et d’assassins ceux qui remettaient en cause les valeurs de notre République et de notre démocratie, terminant son discours par une citation d’Elisabeth Badinter :
«L’observation rigoureuse des règles laïques va redevenir un impératif pour vivre en paix les uns avec les autres»,
une sorte d’avertissement qui résonne dans les moments graves que nous avons vécus.