Regard posé en VendômoisÉconomie et société

Un local pour nos marchés paysans …

Quitte à mettre de l’argent sur la table et lancer une nouvelle construction, type halle couverte, il va falloir trouver une solution pour répondre aux demandes de plus en plus denses du public, et donc des consommateurs, à l’opération « Marché paysan de Noël ».

 

Après les locaux de la Chambre d’agriculture devenus trop étroits, la première édition au Jeu de Paume de Blois s’est révélée, bien vite, dépassée. Il y avait du monde, trop même, autour des stands proposant des truffes, des terrines à base de porc et/ou de gibier, des glaces conçues à la ferme, du vin et autres breuvages tels que des bières artisanales, des pâtes et des conserves de tous types…

 

Et encore, il s’est avéré que certaines vitrines réfrigérées de trop grosse taille ou de poids important n’avaient pas pu prendre le monte-charge, ce qui obligea lesdits producteurs, consternés, de retourner chez eux.

 

Si une halle devait et/ou pouvait être construite, elle pourrait servir pour proposer des productions maraîchères fraîches ou autres à longueur d’année, ou accueillir le marché bio du vendredi en «Vienne».

 

La balle est dans le camp de la municipalité blésoise, de la Chambre d’agriculture et du Conseil départemental qui a pris pour slogan, cette année, le thème «Cultivons notre jardin». Cela est très possible, certes, avec le retour des achats de proximité de plus en plus dense. Mais il va falloir trouver d’urgence un accueil pour ce type de marché rural, rustique, paysan, naturel, sympa en diable avant qu’il ne meure de trop de croissance. Et que tout le monde ne pleure sa disparition prématurée.

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